@samy Levrai
Cette amour de la « gauche » pour l’interdiction et la punition m’a toujours semblé suspect..
C’est la divergence que j’avais avec les communistes, pour eux, la fin justifie toujours les moyens, même quand ils ne peuvent pas justifier de la fin, et même s’ils ont du sang jusqu’aux coudes !
Depuis, la contagion s’est répandue au reste de la Gauche. Elle considère, à tort, qu’elle est « le Camp du Bien », qu’elle est « le peuple élu », « la Vérité », que tous les autres sont des réactionnaires, des conservateurs, et qu’il faut les faire taire.
Alors qu’elle a viré de bord, qu’elle défend les politiques pourries des Démocrates US, qu’elle a tout échoué en Europe depuis 30 ans, en Grèce en particulier, mais elle la ramène quand même, et veut faire taire les critiques.
"Un examen actuel de l’échelle F d’Adorno et de la personnalité
autoritaire révèle que ce sont en fait les progressistes et les libéraux
qui manifestent la quintessence des tendances fascistes.
Alors que la
corrélation des conservateurs et des nationalistes contemporains avec
l’échelle F ne peut pas dépasser 0,12 (1 trait sur 9), la corrélation
des libéraux et des progressistes avec l’échelle F d’Adorno peut
atteindre 0,88 (8 sur 9).
Adorno avait-il alors totalement tort ? Pas nécessairement. L’échelle
F d’Adorno décrit la condition autoritaire qui est caractéristique de
l’hégémonie, de la domination et d’une vision du monde particulièrement
exceptionnaliste.
Dans les années 1930, certains idéologues
nationalistes européens de droite ont évolué vers un exceptionnalisme
radical. L’échelle de F décrit leur attitude avec précision.
Aujourd’hui, ce sentiment d’exceptionnalisme et d’appartenance à une
élite est un territoire progressiste, car les progressistes se trouvent
être des personnes qui croient que les autres sont réactionnaires. Les
progressistes, en tant que tels, sont des personnes qui se croient supérieures, donc choisies.