Candide,
c’est à voir.
En fait si
on se souvient bien du conte de Voltaire, il s’agit de se demander où vous
voulez en venir et peut-être de s’inquiéter de qui vous êtes vraiment.
Peut-être
que vous n’êtes pas humain à défier ainsi toutes les probabilités qui semblent
nous cerner nous les terriens à l’écoute de la grande nappe d’ondes qui émet en
permanence en tournant autour de notre planète. Et qui nous prend un peu la
tête, cela dit familièrement.
Mais peut-être
que ce n’est pas le cas. Alors, toujours si on se fie aux probabilités révélées
par la grande nappe qui tourne autour de la planète, peut-être qu’il y a maintenant
un commando de scientifiques en route pour vous capturer et vous examiner de
près afin de savoir si vous représentez un danger ou une solution. Dans les
deux cas, ce ne sera pas forcément rigolo pour vous. Peut-être que vous l’avez
cherché un peu comme Candide qui n’a pas été à la fête tous les jours dans son
périple.
En bon
Candide, vous avez cherché à interroger des évidences que ceux-là mêmes qui les
énoncent démentent quand ils en ont d’autres à délivrer. À l’époque de Voltaire c’était plus simple.
Devant la difficulté de l’énigme à résoudre, j’ai donc choisi sans prétention
en cédant à la facilité la distanciation sociale de l’humour.
Si je
m’improvisais huron d’une lointaine peuplade en visite chez un peuple qui se
dit composés de citoyens éclairés et doués de libre-arbitre, je m’étonnerais
que l’expectative issue de questions laissées sans réponse concernant le choix
d’un certain type de vaccin et de ses conditions de négoce soit traduite
comme une résistance aux vaccins, puis suite à la lenteur de la vaccination
associée à la brusque rareté de milliards de doses annoncées devienne une
attente fébrile pour pouvoir bénéficier des bienfaits de la
vaccination.Ouf, je reprends mon souffle tant que j’en ai.