à Joseph Deluzain
J’ai utilisé
le biais de l’humour en m’inscrivant dans la démarche du conte de Voltaire pour
critiquer par la dérision l’usage de
données chiffrées qui visent à nous
inquiéter pour nous emmener dans des logiques qui elles aussi manquent d’explications.
Cela relève de la propagande pure et simple.
Je pense que
c’est contre-productif et ne va pas arranger la cohésion dont a besoin notre pays
ni la confiance entre les citoyens, les professionnels de tous domaines
et les élus qui se prêtent à ces jeux.
Je parle de
probabilités pour bien montrer que les données utilisées sont fluctuantes en
relation avec un effet recherché. C’est un scandale de nous dire « 200
morts ce dimanche , les soignants sont inquiets ». Rapporter un nombre
avec une valeur de référence qui ne change pas au gré des circonstances depuis
le début et tout le temps aurait du être la règle et démarquer les gens sérieux
des aventuriers opportunistes afin de nous donner des repères communs. Je pense
que cette manière de faire est volontaire (ceux qui le font n’ont pas l’excuse
de l’ignorance ou de la naïveté).Effets de cafouillage et de discordes sur fond
de politisation au sens le plus trivial du terme garantis.
Ensuite dans
la foulée je me suis amusé en huron de montrer comment on nous promène par le
bout du nez pour nous pousser à nous vacciner.
Désolé de m’être
servi de votre situation pour par la dérision montrer la part d’absurde dans la
logique poursuivie sans trop d’écoute à l’égard de perspectives supplémentaires.
Vous déjouez le pronostic de la non distanciation sociale, donc vous ne pouvez être
qu’un extra-terrestre ou un gibier pour des commandos expérimentateurs. Au
point où nous en sommes la dérision devient un système de défense pour éviter
de nous laisser opposer les uns aux autres.