@Jonas
« Les 3 grande religions monothéistes, Judaïsme, Christianisme, Islam ne sont pas des civilisations »
Je le maintiens :
Elles proliféraient sur un grand terreau civilisationnel, grec, romain, perse (pour une branche de l’Islam) et mésopotamien (avant JC).
Le christianisme a pu s’implanter en Europe suite à l’édit de Milan de Constantin, empereur ROMAIN se convertissant au christianisme.
Ce n’est que la volonté des rois et des roitelets d’agrandir leurs royaumes, de lutter contre des voisins et des « séparatismes travaillés en sous main par des sectes religieuses (cathares, protestantismes) qui a permis aux rois d’affirmer et d’accroître leur puissance : leur »soumission à la papauté« était politique de même que leur »propension à devenir protecteur« du Pape et de l’Église de Rome.
Les rois de France n’ont été que considérés comme »fils aîné de l’Église« , surtout avec la sacralisation par le Saint-Chrême de la fonction royale, rendant le roi de France pseudo-chef de l’Église de France, depuis Charles VIII : les rois de France s’octroyaient ainsi une fonction de chef et de protecteur au sein du royaume.
La notion de »France Fille aînée de l’Église« n’est apparue qu’avec Louis-Philippe, fils de Philippe-Égalité qui avait voté la mort de Louis XVI : Louis-Philippe n’était plus »un fils aîné« de la lignée des Bourbons. Cette appellation était politique pour affirmer le vieil attachement au Christianisme et justifier un combat contre la République.
L’imprégnation romaine est constamment présente dans la France, dans la langue, dans l’édification des législations, dans les réalisations : ponts, édifices du moyen-âge, églises, abbayes.., de style roman (donc romain). Les cathédrales ont d’abord été de style roman et ont évolué en gothique avec l’apparition de la croix d’ogive et les arcs-boutants ; puis toute la Renaissance est un grand retour aux pensées, aux philosophies, aux arts des Grecs et des Romains, avec une petite évolution de l’architecture. La diffusion exponentielle est due à l’imprimerie naissante.
Quant à l’ouverture de l’Église à la science, Copernic a eu de la chance de rester dans l’ombre contrairement à Galilée. La Sorbonne n’était à ses débuts qu’un établissement d’enseignement »selon la religion". La médecine était brimée, les dissections étaient interdites etc... Même la Bible était à l’Index pendant des siècles et c’est la généralisation de l’imprimerie qui a diffusé ce texte sacré des juifs et qui a été à la base des protestantismes !