Au fond,
tout ne va pas si mal.
Un beau
portrait, fidèle et mérité. Chercher la lumière pour nous éblouir vaut bien
cela.
Difficile de
ne pas voir qu’il y a des réseaux politico-médiatiques bien organisés qui distillent
sous des apparences différenciées la même idéologie dont ils sont les soutiens
et les bénéficiaires tout en se payant le luxe de nous faire la morale pour
nous infliger des leçons de démocratie quasi quotidienne. En raison de l’insistance
qui ne se dément pas, nous devons en avoir urgemment besoin. Quelles idées
folles à redresser agitent donc nos pauvres cerveaux pour être la cible d’une
telle sollicitude ?
Pendant
combien de temps encore devrons-nous supporter ces personnes nous parler de leurs balcons du haut de leurs
privilèges relayés par une bande de copains et copines ?
L’impétrant
concerné, peu habile à se faire une place par ses talents propres s’est finalement
fait élire dans une élection à un tour, sur une liste bloquée qui laisse depuis
le début de son instauration la moitié des électeurs indifférents. C’est un
grand témoin de la méritocratie républicaine.
Au fond,
tout ne va pas si mal.
Nous ne
sommes pas si dupes que cela. Nos médias qui aiment rappeler qu’ils sont indispensables pour le bon fonctionnement
d’une démocratie font l’objet d’un déficit de confiance depuis plusieurs années
(24% de satisfaits) jamais vu auparavant et en décalage radical avec nos
partenaires européens (rapport
annuel 2019 du Reuters
Institute, un centre de recherche sur le journalisme lié à l’université
d’Oxford. la France est
à l’avant-dernière place des 39
pays sondés : Finlande 59, Portugal 58, Pays-Bas 53, Allemagne 47, Espagne
43, Italie 40, Royaume Uni 40).