On cherche
tous la même chose : de quoi sera fait demain ? Quand est-ce qu’on va tous mourir, disparaître en tant qu’espèce ?
Quels sont
les moteurs, les carburants qui nous emmènent vers là où nous serons demain ?
Mon grain de
sel :
- Pépère
le grand Karl qui a explosé le XXème siècle s’est planté grave. La lutte des
classes n’est pas le grand moteur de l’histoire. C’est juste un mécanisme
normal de l’histoire où les dominants d’un temps sont chassés et remplacés par
d’autres. Sorte d’hygiène de l’histoire, proche de la nature (la nature humaine
et aussi toute la nature, avec ses grands cycles). C’est comme la guerre, autre
mécanisme naturel et hygiénique de l’histoire.
- La
science, produit du génie humains, est le grand moteur de l’histoire humaine. Arrêter
son évolution est impossible (sauf holocauste nucléaire généralisé, mécanisme d’autodestruction de la science). C’est la
science et les outils technologiques qu’elle génère qui créent l’environnement
humain de demain. La technologie est l’infrastructure, la société et son
organisation la superstructure pour reprendre le vocabulaire du grand K.
- La
curiosité au service de l’avidité et du profit humains est le carburant qui
actionne le moteur scientifique/technologique.
Curiosité,
avidité, profit, science, technologie sont les mots clé pour l’avenir. Mais ces
clés ne permettent pas de le prévoir car mille événements imprévus peuvent
survenir. Par exemple, l’homme esclave de l’environnement technoscientifique ne supporte plus l’environnement qu’il a lui-même créé et devient fou, cherche à se suicider. Seule certitude (mon intuition, qui rejoint la teneur de l’article ci-dessus si j’ai bien compris) : demain ne sera pas drôle à
vivre.
Un espoir :
la soif de liberté de l’homme qui peut renverser la table et rejeter l’esclavage
scientifico/technologique. Mais j’ai un doute à ce sujet.