@Xenozoid
L’arbalète puis l’arquebuse furent de leur temps jugés déloyaux, des armes non conformes à l’honneur de l’affrontement direct.
Un débat sans cesse déplacé vers la modernité, et dont le dernier acte critique est représenté par le drone.
Pour les châteaux, c’est sans cesse l’adaptation aux armes nouvelles, qui commande l’épaississement des murailles.
Les villes elles mêmes établirent pendant longtemps le choix de leur implantation en rapport à la stratégie de la défense, avant que les nouvelles routes du commerce ne rendent dépassés leur choix.
On en est au dernier stade du bras de fer, avec toujours la menace qu’un fou ne disjoncte avec la valise atomique. Ou alors un virus ?
Le chantage à la destruction instantanée en retour, rendant impossible le cataclysme a été pensé par des joueurs d’échecs, pensant qu’aucun joueur ne sera assez stupide pour se suicider, en foutant un coup de pied dans l’échiquier.
Je pense aux illuminés islamistes, fanatiques religieux, qui eux aussi ne datent pas d’hier. Les anabaptistes, au seizième siècle, sous prétexte d’évangélisation, prirent la ville de Munster et se livrèrent aux pires débauches, s’appropriant plusieurs femmes, sous couvert de dieu, dont ils étaient disaient ils le fer de lance.
Tout près de chez moi un oppidum gaulois est le vestige d’une époque disparue, où la prise d’une simple colline et son renforcement établirent les premières bases de la féodalité. Impossible de ne pas entendre les esprits des anciens guerriers. Il y a même un trône taillé dans un rocher...