@Fergus
Déjà, arrêter de faire de la publicité gratuite pour les candidats et les partis du système.
Comprendre que la presse n’a comme seul objectif de restreindre, détourner, contrôler le « débat » politique.
Comprendre que les sondages sont un outil de manipulation de l’opinion pour lui faire admettre que l’offre politique se limite à une liste présélectionnée.
Comprendre que c’est la presse qui dresse la liste. Voir la fulgurante ascension de notre-chef-bien-aimé pour illustrer le propos.
Comprendre que ce que la presse fait passer pour de la politique est en réalité du divertissement. Les vrais sujets politiques sont par exemple : la lutte contre la corruption, la lutte contre l’évasion fiscale, la lutte contre l’autoritarisme de l’état, contre les atteintes à « l’état de droit » qu’il perpètre, la lutte pour la transparence des institutions, des circuits de prise de décision, de la politique étrangère, des circuits budgétaires et des bénéficiaires finaux des fonds, la lutte pour la participation des citoyens aux décisions étatiques, via le recours au référendum, via l’organisation de structures de démocratie directe, etc...
Comprendre que la presse recherche et renforce le « clivage » des citoyens, quand dans la réalité, les gouvernements de droite, de gauche ou du centre mène strictement les mêmes politiques.
Comprendre que ceci est vérifié par des indicateurs statistiques, qui montrent que les riches sont toujours plus riches, payent toujours moins d’impôts, que les services publiques déclinent tandis que nos impôts montent. Que les lois qui donnent à l’état une autorité délirante, en s’immisçant toujours plus dans l’intimité et la vie privée, s’empilent inexorablement.
Comprendre donc que régurgiter des commentaires sur le concours de beauté que la presse fait passer pour de la politique est une pure perte de temps, non pas stérile mais nocive.
Comprendre qu’il est avant tout primordial d’analyser la réelle structure du pouvoir, à partir de faits vérifiables, par un travail de recherche consciencieux et organisé.
Comprendre qu’il est temps d’arrêter d’idéaliser des institutions dont la légitimité démocratique n’est que purement formelle.
Etc.