Je ne porte aucun jugement sur cette affaire dont j’ignore à
peu près tout.
N’ayant pas connu moi-même ce genre de drame, une longue vie
m’a néanmoins appris que des familles bien sous tous rapports peuvent soudain tomber
psychiquement malades. Que des rapports père/fille excellents peuvent se
dégrader suite au mariage de la fille, suite à la naissance d’un enfant, pour
devenir absolument épouvantables. J’imagine que les psy. connaissent ça par cœur.
Le recours aux médias ou au livre par les supposées victimes
sont des armes de destruction massives contre les supposés agresseurs. Les
supposées victimes ne risquent pas grand-chose en comparaison du mal qu’elles
peuvent faire en cas d’affabulation (volontaire ou pas, des désordres
psychiques peuvent conduire à créer un passé imaginaire auquel on croit dur
comme fer).
Tout ceci relève de la pulsion de mort, conséquence de faits
réels ou imaginaires. La Justice parvient parfois à démêler le vrai du faux (il
semble que l’affaire Duhamel relève de ces cas relativement « simples »),
mais bien souvent il lui est impossible de faire la part des choses.
Tout ceci est affreux, terriblement destructeur de vies. A
tout prendre, mieux vaut encore avoir un bon cancer, c’est plus simple à gérer
et « plus sain » d’un certain point de vue.
Dans l’incertitude concernant la réalité des faits, et
compte tenu des dégâts qu’une médiatisation excessive peut causer (jusqu’au
suicide parfois), la presse pourrait adopter une sorte de norme éthique à ce
sujet, tout au moins avant que la justice ne se prononce. Mais c’est sans doute
trop lui demander.