@Attila
La place consacrée au « fake news », pose problème en effet.
On commente la connerie, et en faisant cela on la valide, en la répercutant. !
Le pékin moyen se dira tout autant que si on accorde autant d’importances à des mensonges, dont il n’avait parfois pas même idée qu’ils existaient, c’est qu’il doit y avoir une part de vérité.
Avec ça, on parle pas des choses les plus importantes.
Reste c’est vrai à les définir. Mais enfin le 11 septembre, le présentoir du magasin était tout trouvé.
Sinon on arrange la vitrine avec gout. Faut pas trop choquer !. « La loi des 5 W (What, when, who, where, why) , on s’en balance, coco, fait en sort de donner envie aux gens d’aller à la neige. »
Le problème de l’information, ne tient pas pour moi aux sources, qui n’ont jamais été aussi nombreuses, et accessibles par le net. Elles tiennent au fait que les gens s’en détournent en grande partie, pour se tourner vers le facile, le vide, le jouissif, l’addictif, distribué là aussi à la louche. Pour ne parler du porno et des réseaux qui prennent plus qu’une part de cerveau, mais le bonhomme avec. Lié à la consommation du désir impliqué...Nous venons d’un monde où il y a un demi siècle les grands écrivains étaient hostiles au livre de poche, car ils pensaient que la démocratisation de la lecture allait vulgariser les contenus. L’époque où les médecins étaient hostiles aussi à la sécu, pour à peu près les mêmes raisons. Ils tenaient à rester sur un piédestal. C’était avant que ne surgisse le net, cette foire à la fois merveilleuse et insipide, qui exige vigilance et esprit critique, si on ne veut pas s’y perdre.