J’avais publié dans en janvier 2015 un article qui parle, entre autres, de l’article 123 TFUE !
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Des extraits de cet article :
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L’article 123 TFUE habilement contourné par des contorsionnistes attachés au maintien de l’Euro
La technique du QE (planche à billets), politique monétaire largement
utilisée au Japon, aux États-Unis et au Royaume-Uni consiste à acheter
des dettes publiques en échange de monnaie nouvellement créée par la
Banque centrale.
Les opposants du QE voient dans le programme du rachat d’obligations
souveraines un financement non autorisé des états européens, voire
l’article 123 TFUE.
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Même la Cour suprême d’Allemagne était arrivée au mois de
février 2014 à la même conclusion, la technique du QE (rachat massif
d’obligations souveraines) équivaut à un financement non autorisé des
états européens !
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Mais pour maintenir l’Euro en vie, par un « nouveau massage cardiaque »,
les commissaires européens et les dirigeants de la BCE sont prêts à
enfreindre les règles qui ont été établies par l’oligarchie financière
pour que les états européens glissent progressivement dans la servitude
du monde de la finance. Elle n’a jamais été mise en œuvre dans la zone
euro, où le financement monétaire des États est strictement interdit par
le traité de Maastricht. « Il n’y a pas de problème légal si nous
restons dans le cadre du mandat », a précisé Mario Draghi.
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L’article 123 TFUE interdit à la BCE de venir directement en aide aux Etats Européens.
Mais les instances européennes ont trouvé un moyen pour contourner cette interdiction. Ils sont « prêt à tout » quand il s’agit à maintenir en vie l’Euro qui enchaîne les crises cardiaques
... et comme dans le passé l’argent, c’est à dire les 1000 milliards
d’euros passeront par la main des banques privées, qui se servent
certainement de nouveau au passage, au frais des contribuables
européens ! Ainsi, comme on peut s’en douter il s’agit en réalité d’une
deuxième opération pour sauver l’Euro ainsi que les banques privées.
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L’Euro est une monnaie qui est un destructeur massif d’emplois et de l’économie européenne !
Le prix Nobel qui aimait l’euro et qui le voit maintenant « en train de détruire l’Europe »
Professeur Christopher Pissarides, prix Nobel d’économie 2010, déclare : « Les
politiques poursuivies aujourd’hui pour sauver l’euro sont en train de
coûter des emplois à l’Europe, elles créent une génération perdue. »