@Olivier Perriet
Répéter jour après jour que « Bruxelles finance les électeurs », pourtant, ça vous connait, non ?
Où avez-vous trouvé cette idée saugrenue à l’UPR ? Pure invention de votre part.
Ce que dit l’UPR, c’est que Bruxelles finance les syndicats. Sauf SUD, ils sont tous affiliés à la Confédération européenne des syndicats, pour défendre les réformes.
Vous n’avez qu’à comparer les discours de la CGT d’aujourd’hui avec ceux des années 50 / 60
"- La libre circulation des marchandises, donc le déchaînement de la
concurrence fondée sur l’infériorité des salaires et de la législation
sociale, l’harmonisation par le bas des conditions sociales dans les
différents pays, l’opposition renforcée à toutes les revendications des
travailleurs. (...)
- La libre circulation des capitaux, le danger d’évasion des
capitaux, de dévaluation et même de remplacer la monnaie nationale par
une monnaie commune. (...)"
L’enjeu est énorme : le Marché commun conduit infailliblement, à plus ou
moins brève échéance, à la disparition des souverainetés nationales, à
la création d’un super— État européen, réduisant à sa plus simple
expression tout ce qui pourrait subsister d’individuel, de politiquement
et économiquement indépendant chez les membres de la Communauté. Ce
super-État sera dominé par le pôle d’activité économique le plus
puissant : la Ruhr ; par la puissance la plus énergique et la plus
dynamique : l’Allemagne de l’Ouest. [...] Pour la France, la réalisation
du Marché commun c’est l’acceptation de l’hégémonie allemande. Son
industrie ne pouvant lutter contre la concurrence d’outre-Rhin tombera
sous la coupe des konzerns de la Ruhr...etc