@michalac
Les policiers chargés de l’enquête auront probablement été très intéressés...
Bien sûr qu’ils ont été intéressés, les policiers sont bien au courant des méthodes différentes du pouvoir et de la Justice aux ordres, selon qu’il s’agit des comptes de campagne de Macron, ou de se débarrasser d’un adversaire politique....
Cf « Une Justice politique » par Régis de Castelnau
Dans un ouvrage majeur, « Une justice politique, Des années Chirac au système »Macron",
l’avocat Régis de Castelnau livre une analyse aussi implacable
qu’indispensable des mécanismes à l’œuvre dans ce fonctionnement en
France, ou plutôt, devrions-nous dire, dans son dysfonctionnement de
plus en plus flagrant, dans son dévoiement au cours des trois dernières
décennies, lequel a abouti à la situation grave où nous nous trouvons
désormais, celle d’une justice qui s’est mise au service du pouvoir
politique tout en pensant initialement combattre les errements de
celui-ci.
(...)
Selon cette logique, le « système Macron » est, pour le moment, bien à
l’abri : le Parquet National Financier et le Pôle d’instruction
financier choisissent leurs proies avec méthode et selon des objectifs
et une temporalité précis. Bien à l’abri donc, contrairement aux
adversaires politiques et sociaux sur qui pleuvent les procédures
parfois totalement saugrenues comme à Gravelotte : Marine Le Pen,
Jean-Luc Mélenchon en font par exemple régulièrement l’expérience, mais
ce fut par exemple également le cas de Gérard Collomb aussitôt après sa
chute en disgrâce… Une magistrature également prompte à s’abattre sur
les opposants sociaux, comme l’a démontré le traitement judiciaire des
Gilets Jaunes, étant entendu qu’il appartenait à la justice de contrôler
et garantir les libertés publiques, et non pas d’aider à en réprimer
l’expression au gré de procédures plus que douteuses..etc