Bonjour June
Votre photo (si c’est
vous) me rappelle Anais Nin..
Votre galère est
celle des « sans plan B », de ceux qui n’ont que leurs tripes pour affronter
le destin. Ceux auxquels on a volé la roue de secours. C’est bien courageux de
votre part de raconter tout ça, je n’aurais pas eu ce courage-là. J’ai essayé
une tranche de vie, toute petite, sur ce site il y a quelques années, bien peu
ont compris. C’est comme ça. Blindez-vous, la compassion, comme avec l’administration,
ne va pas être au rendez-vous, mais au moins sur ce site on a -encore- la
parole, si on veut…. et petit mot noir après petit mot noir, ou note de musique après
note de musique, ou silence après silence on y arrive… (je sais de quoi je
parle)
Et ce n’est pas
forcément l’ivresse du pouvoir, c’est l’inversion des normes, le jonglage des
chiffres, les montagnes de paperasse que des fonctionnaires indifférents
doivent gérer, les numéros qu’on est tous en train de devenir, pourquoi les enfants
y échapperaient-ils…
Ne vous
culpabilisez pas, d’autres vous l’enverront assez en pleine tronche, la culpabilité,
surtout ceux qui ne lèvent jamais le petit doigt pour les autres, mais ça vous
le savez déjà.
Il me semble que le
nombre pourrait être une force, joindre une association, une qui a pignon sur
rue (Facebook et le reste, vous pouvez sans doute encore y échapper vous-même)
Ne vivez pas pour
votre fils, vivez pour vous. Battez-vous pour lui, ne lâchez rien, doucement
mais sûrement, pas à pas.
« This too shall pass » Bon courage.