Le président est-il un aigle de la prospective politique ? Ou au
contraire une buse de l’économie, un visionnaire barge, un chef d’état
fou ?
Tout le monde a conscience que la question n’est pas du tout là.
Son but n’est pas la reprise économique, c’est de suivre la doctrine libérale jusqu’au bout (ou si vous préférez « quoi qu’il en coûte » (pour nous évidemment, pas pour lui)).
Le libéralisme européen est, aujourd’hui, lui-même englué dans un super-libéralisme qu’on appelle UE. C’est pourquoi il n’hésitera pas à privatiser le patrimoine public, supprimer nos libertés fondamentales et celles issues du travail, vendre à la découpe le territoire à l’UE qui en fera des sortes de régions.
Vu que le citoyen est un zombie, il ira jusqu’au bout et même si pour ça il doit instituer une prison faite de lois pour y piéger le citoyen, moteur de la démocratie. Parce que le citoyen est l’obstacle à éliminer à tout prix.
un Strauss-Kahn eût-il mieux convaincu à l’Élysée si, entre deux tournées des grands-ducs
Non. J’ai eu le déplaisir de l’entendre parler des problèmes du pays et sa vision est tout aussi libérale et immonde que celle de notre Taré national.
Président de la République n’est décidément pas un boulot aussi chouette que le jeune Manu en rêvait
Il n’en rêvait sûrement pas vu qu’il a été placé là par des groupes financiers d’intérêts planétaires.
C’est un banquier, il sera toujours un banquier et restera toujours comme tel. Incapable de la moindre empathie car ce métier implique d’étalonner le réel en fonction de l’argent et des intérêts qu’on peut en tirer. En somme, tout ce qui ne rapporte pas doit être modifié ou détruit (ou revendu).
Etre président c’est représenter la majorité du peuple, être empathique et comprendre sa souffrance. Cela exige donc d’être à la fois intelligent, intègre et visionnaire — car sans vision à long terme du pays il est impossible de diriger le pays ou du moins pas vers une catastrophe prévisible.
Or, nous savons que toutes ces qualités et exigences font cruellement défaut à ce candidat qui, par définition, n’en est pas un car il ne représente personne.
On confond trop souvent l’intelligence avec la ruse et la perversion. La vraie intelligence demande beaucoup d’humanité et de logique. Deux choses qui, ici encore, sont absentes chez lui.