@Fergus
KO au sens où si nous continuons comme cela, nous n’aurons plus de repères républicains en lien avec notre histoire et là la dissolution sera inéluctable.Combien de responsables politiques jouent la comédie de la république sans (plus) y croire.Ce n’est pas que la république soit le seul régime possible.Mais pour nous, c’est notre colonne vertébrale juridique et morale qui nous rassemble en tant que citoyens.
Je cois que
concernant l’UE, la France est spécialement visée ( la France, c’est le pont
nord/sud de l’UE), que c’est le maillon à casser pour emporter le morceau pour
une UE/OTAN centrée sur l’Allemagne qui a des liens de dépendance non
négligeables vis-à-vis des EU (une position géographique intéressante aussi vis-à
vis de la Russie qui s’étend jusqu’en Asie, a une frontière commune avec la
Chine etc..) et qui serait donc la plate-forme de pilotage supervisée par les
EU.
Auparavant,
il y avait des attentes de l’Allemagne envers la France comme partenaire parce
qu’elle avait été impressionnée par son
redressement économique, industriel, diplomatique et militaire, le règlement de
la décolonisation etc…, parce que les deux cultures se fécondent et se
stimulent mutuellement (Francs, Francie, France) depuis très longtemps. Je
pense que cela a commencé vraiment avec Sarkozy (retour commandement intégré de
l’OTAN, signature peu glorieuse du traité de Lisbonne sans
contrepartie ni projet politique structuré pour le pays en coresponsabilité
avec le PS) et a bien entendu continué.
Il se trouve
que j’ai de la famille proche en Allemagne. J’ai ressenti de la part de la
partie allemande comme un regret de cette évolution. Et aussi beaucoup de
pragmatisme aussi, car ils reviennent de très loin. Ils restent partagés concernant
la domination américaine, ont des doutes concernant l’ostracisation systématique de la Russie mais
ne voient pas d’issue en l’état.
Reste donc à
subvertir la maîtrise de la capacité militaire de la France, à égarer sa diplomatie. Question de patience
et de circonstances, de dirigeants politiques chez nous.
Ils pensent
que les classes dirigeantes et les peuples italiens et espagnols sont déjà en
voie d’écartèlement moral, géographique et politique.
Je ne suis
pas un spécialiste, juste un curieux. A lire les mémoires de Chevènement, je ne
me suis pas senti contredit par ce qu’il relate.