Article onctueux, comme de la vaseline poutinienne 
En réalité, chaque argument s’inverse :
Poutine, garant de la paix ? Il a encouragé l’attaque azerbaïdjanaise pendant 1 mois et demi (« la protection russe se limite aux frontières officielles de l’arménie héritée de l’union soviétique »), avant de se raviser et de siffler la fin de la récré, montrant par là qui contrôlait réellement cette guerre.
La France, les USA, hors jeu, fauteurs de guerre ? Allons allons, on sait très bien que ce ne sont pas ces pays, qui n’ont aucun accès à la zone qui y ont une influence majeure. Depuis la fin de l’URSS, c’est la Russie qui a une base militaire en Arménie, et qui supervise la frontière turque, ce n’est pas la France ou les USA. L’Arménie fait partie de l’OTAN ? Vous nous l’apprenez.
Pashynyan a insulté l’armée, et « en même temps », c’est lui le responsable de la défaite militaire ? Arguments opposés qui rappellent ceux de l’armée française en juin 40, ou ceux des médecins pendant le covid : pour éviter de s’avouer vaincu, on demande au pouvoir civil d’endosser la responsabilité de la défaite. C’est difficile de le leur reprocher après...
Les États-Unis ou l’UE pourront-ils gagner la confiance des Arméniens après ce qui s’est passé ? Disons qu’après ce qui s’est passé en Arménie et en Bielorussie, c’est surtout Poutine qui s’est comporté comme la caricature d’un despote manipulateur et hypocrite lorsqu’il se prétand, quand ça l’arrange, garant de l’indépendance des petites nations contre les grosses : en déclenchant une guerre contre un régime arménien qui lui déplait, il sait très bien qu’il le fragilise, et ... vient s’en plaindre après.
La prochaine fois, revenez nous voir avec une analyse de l’alliance russe avec le sultan turc, et du nombre de morts dans des minis conflits correspondant 