Femme, j’ai connu une tout autre époque. Années 60 et 70. C’était la mère la cause des problèmes de l’enfant. J’ai-même adhéré longtemps à cette façon d’analyser les choses. Si un enfant est autiste, c’est la faute de sa mère et ainsi de suite. Vous semblez avoir totalement zappé cette époque. Jusqu’au au jour où mon optique a un peu changé. Un psy m’avait dit. Avec l’évolution, maintenant ce sont souvent les père qui s’occupent de la première éducation des enfants : Changer les langes, donner le biberon (le sein, on y est pas encore). Nous verrons alors si les enfants ont moins de problèmes. Et bien non. Pourquoi. Parce qu’en devenant des papas poule, plus personne n’incarne le père limitateur, l’autorité qui aide l’enfant à se séparer de la mère et sa famille (passage obligé pour grandir et mûrir). On ne peut être au four et au moulin. D’un autre côté (histoire de la poule et de l’oeuf). si les mères sont de moins en moins de bonnes mères, se débarrassant de leur enfant dans des crèches pour avoir les mêmes droits que les hommes et l’accès au travail, c’est aussi un peu la « fautes » des hommes qui ne veulent plus assumer leur rôle de père. Ayant vécu la situation inverse, un homme qui voulait un enfant de moi et qu’il aurait pu élever alors que moi je rapportais l’argent pour survivre, j’ai dit non..Dans une discussion hier, nous étions arrivée à la conclusion que la bonne mère tout en abandonnant pas son enfant est un peu égoïste. Et ne suis absolument pas d’accord pour dire que les bonnes mères sont frigides. La mère doit investir aussi son mari et amant pour l’équilibre de l’enfant. Difficile, j’en conviens...