@Captain Marlo
Je ne crois pas que tous ceux qui ont
écouté ou consulté avec intérêt les productions de l’UPR se retrouvent dans
l’enfermement doctrinal que vous affichez à chaque fois et ne savent pas faire
la part des urgences, des circonstances et des évolutions qui ont eu lieu.
Dans un processus démocratique,
chacun apporte sa part et fait avancer les choses sans renoncer pour autant à
ses convictions ni à évoluer en même temps que la situation et les événements.
Je pense profondément qu’il n’y a pas
de démocratie sans rassemblement et coalition ni sans un véritable pouvoir de
proposition et de contrôle de l’ensemble des citoyens au bout du compte avec
une part d’incertitude à assumer.
Je connais une manière radicale de
perdre un combat, c’est de ne pas le tenter d’autant que l’on peut être
sûr que d’autres le mèneront.
Dans une situation électorale
concrète, difficile de se défiler et de ne pas être confronté le soir des
résultats à ses responsabilités qui signent quelque chose de la cohérence et de
la nature profonde de ses engagements.
Je pense qu’un phénomène comme le
contournement du référendum de 2005 et le traitement qu’a subi la Grèce ne
serait plus possible aujourd’hui.
Le train passe maintenant. Restez donc
sur le quai si cela vous chante.
Vos savez ce que disait l’économiste
Keynes à ceux qui expliquaient doctement que ce n’était pas possible, qu’il
fallait du temps. « A long terme, nous sommes tous morts ».
Ceux qui sont les abonnés des fins de
mois difficiles et de l’humiliation sociale et nos concitoyens de toutes
conditions ne se laisseront plus abuser par ce type de discours.