@Captain Marlo
Toujours la tentation de la petite astuce rhétorique qui suscite le malaise.
Vous dites la
gauche a fait ci et ça, elle est contre les travailleurs avec force exemples.
Avec l’idée
qu’il y aura bien des idiots ou des oublieux, des distraits pour ne pas savoir et
voir qu’il y a une gauche authentique dans la rue, sur les lieux de travail et
au parlement, avec et aux côtés des travailleurs, qui a combattu et combat résolument
toutes les menées contre les salariés, les services publics et la protection du
travail , le recours aux délocalisations, aux privatisations, le dumping social
et fiscal en Europe, la directive européenne qui veut financiariser le système
des retraites, le double-discours à propos des problèmes écologiques toujours évoqués mais au
pied du mur renvoyés aux calendes grecques , qui combat une mondialisation
dérégulée déclenchant des déplacements de population nord-sud et du chômage
chez nous etc…
C’est avoir
une idée assez méprisante de nos concitoyens que de penser les abuser avec cet
amalgame de contre-vérités qui défient leur bon-sens et leur expérience.
Bon courage
pour faire croire que Hollande et compagnie et le mouvement LFI et bien-plus, c’est
la même chose. Encore une fois, on ne peut s’empêcher de constater que aux
abois, c’est le vieux fond de commerce de la droite lorsqu’elle vacille aux extrêmes
qui revient, le même rapport non pas au citoyen dans toute son acception mais à
l’électeur qu’il s’agit d’influencer par tous les moyens selon l’adage qu’il
reste toujours quelque chose d’un mensonge. C’est aussi une forme d’hommage
involontaire au travail du mouvement LFI et à celui des organisations de
salariés, ne vous en déplaise pour avoir besoin de les disqualifier à ce point.
Pour le
fonctionnement d’une démocratie dans laquelle l’apport de chacun est
nécessaire, je regrette cet état de fait. A vous de voir ce que vous avez à
défendre et comment trouver une cohérence avec les moyens que vous employez. De
voir aussi, si avec vos arguments vous vous sentez en bonne compagnie. Pesez
bien les choses, il y a bien plus de concitoyens qui nous lisent et
réfléchissent que de commentateurs de passage. Il n’est jamais trop tard.