@ Jean Dugenêt,
Tu essayes de nous fourguer Mélenchon comme candidat unique. Il faut quand même citer les déclarations de Mélenchon à propos de Mitterrand. Il y a de quoi en tomber de l’armoire !! « Mitterrand révolutionnaire », « le droit au bonheur » à la place de la lutte des classes, « l’Europe du socialisme », et tu crois à ces balivernes ??
— "JLM parle il y a quelques mois de la présidence Mitterrand comme
d’un « séisme : « le seul chemin révolutionnaire que l’on n’a jamais
ouvert dans ce pays par une victoire électorale. »
— Puis il se délecte de
sa complicité avec ce grand commis de la bourgeoisie : « C’ÉTAIT UN
BONHEUR DE TRAVAILLER AVEC LE VIEUX COMME CHEF DE MEUTE ». Cette
« meute » a fort bien défendu la dictature du capital.
— Et de poursuivre ce qui dévoile toute sa conception du socialisme :
« François Mitterrand a dû ouvrir tout seul un autre chemin : l’horizon
de la construction européenne comme nouvel espace pour le socialisme. »
— Dans le « Le choix de l’insoumission », le livre d’entretiens
qu’il a publié récemment avec Marc Endeweld, JLM consacre des dizaines
de pages à son modèle. La première fois qu’il voit François Mitterrand,
alors qu’il était sensé censé aller lui porter la contradiction, il est
terrassé par le politicien :« François Mitterrand démarre son discours,
et il se met à parler du droit au bonheur, qui a été ensuite un thème
récurrent dans ma vie politique… C’est quasiment mon chemin de Damas, ce
jour-là. Je tombe de cheval […] Je suis cloué, je ne peux pas parler,
je n’ai plus envie d’aller lui voler la parole […] Je ne fais rien,
j’écoute, j’écoute tout jusqu’au bout […] Ce fut une révélation,
déterminante pour le reste de ma vie. » Effectivement, JLM ne s’en est
jamais remis."