@CN46400
1/ La police cubaine accorde une importance démesurée à la traque des petits délits économiques qui existent tout simplement parce que l’état paye les travailleurs à un niveau ne correspondant pas au minimum vital. Résultat, tout le monde vole sur son lieu de travail, se livre à de petits trafics ou bosse au noir, même pendant ses heures de travail officielles.
2/ Les staliniens pur sucre existent encore à Cuba, le plus notoire est José Ramon Machado Ventura, 2ème secrétaire du PCC, on le voit tous les soirs au journal télévisé. Comme il a 91 ans, on peut considérer que c’est une espèce en voie de disparition. La « relève » au PCC est de tendance « affairiste », on verra au prochain congrès, qui commence dans 4 semaines comment évolue la sphère dirigeante.
Il y a en plus des conflits personnels assez intenses, en septembre dernier, le « président » Diaz Canel a été violemment frappé et mis à terre par « El Cangrejo » (le crabe), nom sous lequel est connu Raul Castro (junior), le petit fils de Raul.
3/ Les décisions du gouvernement cubain ne sont pas plus cohérentes que celle d’une fourmilière qui vient de se faire attaquer par un motoculteur. Ils courent dans tous les sens sans autre ligne directrice que la survie immédiate. Hypnotisés par Obama, ils avaient tout misé sur le tourisme et n’ont pas de plan B.
En plus, les touristes sur lesquels ils comptaient, les classes moyennes supérieures, sont en cours de déclassement dans le monde entier...
« No es facil » disent plusieurs fois par jour les cubains... Pour leur gouvernement, non plus.