@CHESNOT Anne
« à chacun de trouver ses marges d’action »
Et quand il n’y a pas de marge d’action parce que vous êtes dans une structure qui verrouille votre champ d’action (structure en plus très compartimentée avec les susceptibilités de prés carrés !). Vous pouvez toujours améliorer dans cette limite, mais ce ne sera jamais aussi efficace sans cette limite, on vous contraint à être un gagne-petit pas du tout satisfaisant.
Et au final le système se prive d’améliorations efficaces et vous risquez la remarque absurde : « mais c’est tout ce que vous pouvez faire ? ». Absurde car on vous a coincé, vous avez joué le jeu et on trouvera le moyen de vous le reprocher en fin de compte.
Nous étions partis sur votre énoncé : « nous pouvons déconstruire la pyramide [] à laquelle nous contribuons à notre insu ».
En fait non, nous y contribuons obligés. Obligés de dégoter un revenu, obligés de participer aux structures existantes (partis politiques, syndicats) parce qu’en constituer de nouvelles prendrait énormément de temps et d’argent (en plus media et réseaux sociaux font tout finalement pour diviser à l’infini les pôles d’intérêts et les positions des uns et des autres). Sinon on vit au RSA et on s’abstient de voter.
Donc aussi bien dans l’entreprise que dans la rue on ne peut guère déconstruire cette pyramide.
« nouer des relations plus respectueuses de chacun »
ça j’en suis persuadé.
« il reste à inventer. Je suis simplement pragmatique, changer notre rapport à l’argent serait déjà un premier pas. »
C’est votre position, je la respecte. Mais je ne suis toujours pas convaincu (cf mes précédents commentaires) par l’efficacité de la méthode pour déconstruire la pyramide. Par contre inventer un monde sans argent, j’ai quelques propositions (cf mes deux articles) qui demandent sans doute à être « épluchées » et jointes à d’autres propositions, mais si on ne s’y attelle pas (en parallèle avec les actions et les réflexions pour la vraie vie) dans 3.000 ans ce monde sans argent restera toujours à inventer. Mais je comprends votre position, on ne peut pas être au four, au moulin et dans les champs.