@Fergus
« la concomitance de la
carrière des grands compositeurs classiques avec les périodes de « colonisation » et d’« esclavagisme » !
Prétextes
sans intérêt. Ils trouveront d’autres arguments tout aussi ridicules pour détruire,
éradiquer tout ce qui relève du génie de l’homme blanc.
Le projet
marxiste d’éliminer la classe bourgeoise dominante au profit du prolétariat a échoué,
du moins en Occident, à cause des Russes principalement qui ont « bu le
communisme comme le buvard boit l’encre ». C’est la raison pour laquelle
on les déteste à ce point : ils ont tué l’espérance en l’homme nouveau
pour un monde meilleur, universel, unifié .
Après ce
terrible échec, c’est reparti dans la recherche d’un « homme nouveau pour
un monde meilleur ». Tout le monde s’y met sous l’ombrelle du progressisme :
les gauchistes, les banquiers, les écologistes, les antiréchauffistes, les
minorités, les prétendus antiracistes, les macronistes derniers en date …
Cette
alliance bizarre des banquiers avec les éradicateurs pour un dépassement du capitalisme
peut surprendre. Elle était déjà en germe du temps de Lénine et Trotski. Cela renvoie à la passion de l’universel, possible héritage de la religion chrétienne (katholikos).
L’obsession
est toujours la même : fabriquer un homme nouveau, uniforme, soumis, sans
passions ni agressivité, sur une planète unifiée gouvernée centralement via des
normes et un contrôle juridique facilité aujourd’hui par tous les outils modernes de flicage.
D’où vient
cette obsession d’un monde apaisé, unifié ? Je crois qu’il vient, outre de la chrétienté, de la
prime enfance, du souvenir du sein maternel. L’homme va régresser, avant de
disparaître. « L’homme nouveau » est un homme mort.