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Commentaire de Jean Keim

sur Silence, on tourne


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Jean Keim Jean Keim 14 avril 2021 08:07

Aussi loin que nous remontons dans notre histoire connue, nos modes de vie ont été et sont encore aberrants, pour faire simple : soumissions à un dieu, à des livres sacrés, à des prêtres, à des rois, à des penseurs patentés, à des élites, à des lois écrites par d’autres pour d’autres intérêts que les nôtres, à des idéologies pas que religieuses, à la science, à une doxa, et pourtant tout ce cirque est clairement, facilement observable, car notre comportement individuel n’est rien d’autres qu’un processus mécanique.

Autre ruse du processus, aussi forte que l’invention d’un dieu/des dieux, se situant dans le même mouvement, l’invention d’un anti dieu, le diable, que nous pouvons accuser de tous les maux et même aller jusqu’à l’adorer pour obtenir ici-bas ses faveurs.

A chacun son diable, car il existe bien en chacun de nous, il est ce même processus qui mène la danse ; en toute inconscience nous obéissons à nos innombrables conditionnements, il est vain d’espérer avec l’aide de Freud ou se saint Machin espérer les dénouer un par un, l’introspection, l’analyse pour un diable zigouillé en créeront dix autres ; sans pour autant percevoir que l’analyse, l’introspection sont le processus.


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