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Commentaire de Jean Claude Massé

sur Pour qui voter en 2022 ?


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Jean Claude Massé 22 avril 2021 08:26

@moderatus
Changer de pouvoir oui, mais un pouvoir dont la priorité première est d’éveiller les consciences. Alors lequel ?
Je colle ici ce que j’ai adressé à un ami il y a quelque jour, inspiré de « La crise du monde moderne » René Guédon.
Notre civilisation ne reconnait plus aucun principe supérieur, Il est même fondé sur la négation de ces principes. La reconnaissance de ces principes ne peut se faire que par le haut, c’est à dire précisément par ce qui manque à cette civilisation, anormale et déviée. C’est un manque, pas quelque chose d’enfoui, mais quelque chose qui n’existe plus.

La démocratie n’est-elle pas finalement qu’une idée au service du désordre ? Ce dogme est accepté aveuglément par tout le monde. Nous pouvons nous demander si cette idée a pris naissance spontanément ou bien si çà n’est qu’une suggestion pour changer la mentalité générale.
Car à y réfléchir, qu’est ce exactement que cette loi du plus grand nombre. N’est-elle pas tout simplement la loi de la matière et de la force brutale, la loi même en vertu de laquelle une masse entrainée par son poids écrase tout ce qui se rencontre sur son passage. C’est là précisément le point de jonction entre la conception « démocratique » et le « matérialisme », et c’est ce qui fait que cette conception et si étroitement liée à la mentalité actuelle, effaçant tous principes supérieurs.
Et lorsque le principe est nié ou perdu de vue, il ne reste plus que la multiplicité pure, qui s’identifie à la matière elle-même.
La multiplicité envisagée en dehors de son principe supérieur, et qui ainsi ne peut plus être ramenée à l’unité, c’est, dans l’ordre social, la collectivité conçue comme étant simplement la somme arithmétique des individus qui la composent, et qui n’est en effet que cela dès lors qu’elle n’est rattachée à aucun principe supérieur aux individus ; et la loi de la collectivité, sous ce rapport, c’est bien cette loi du plus grand nombre sur laquelle se fonde l’idée « démocratique ».

En niant les principes supérieurs qui nous structurent, comment sortir de ce leurre démocratique ?


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