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Commentaire de infraçon

sur La possibilité d'une société fraternelle


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infraçon infraçon 23 avril 2021 11:23

@Hervé Hum

Convergence, oui. Je suis persuadé de cette méthode de dialogue qui aboutit à un accord par modification des approches des différents problèmes de chacun ou au moins par une absence d’opposition est la seule possible pour permettre une vie politique « sans représentation ».

Car actuellement, d’une part, chaque « élite » doit acquérir ses moyens d’existence en se faisant reconnaître par ses pairs ou par les média (ou les deux). Il faut donc qu’elle se distingue avec un discours original et ne pas diluer son capital d’expression dans un tissu d’information global accessible à tous et où chacun peut y mettre son grain de sel.
Et, d’autre part, le citoyen de base croit que, grâce aux réseaux sociaux et autres forums, la vie démocratique c’est l’expression permanente de son opinion et accessoirement l’insulte de l’expression divergente.
Et enfin les média qui font figure de chevalier blanc et son persuadés d’oeuvrer pour le bien commun en rassurant le péquin moyen en énonçant leurs diagnostics (a minima, pour ne pas entamer le temps de cerveau disponible) péremptoirement.

Dans la proposition de société fraternelle, la loi, elle est dans la définition de la fraternité. Qui n’applique pas les différentes parties de cette définition est hors la loi. Point.

Mais pour ça, il faut que le citoyen soit « pénétré » du sens de cette définition (et là je remet allègrement en cause nos chers enseignants dans leurs capacités à former de vrais citoyens, ce qui il est vrai n’est pas le but de l’EN actuellement, but qui serait plutôt par un empilement de filtres d’extraire la substantifique moelle énarquienne, polytechnicienne, etc). Et qu’il ne cherche pas à biaiser les mots, comme c’est le cas actuellement avec les lois auxquelles il manque toujours quelque chose pour permettre de se dispenser de son observation quand ce n’est pas une porte dérobée qui facilite le infractions à cette même loi.

Bon, mais là on entame une discussion de fond que je laisserais plutôt à tous les citoyens qui s’intéresseraient à la chose (société fraternelle).

Le but du site est de présenter une alternative, avec les outils (les institutions) qui la rendent viable (les PNT, le CNC, la bourse des activités, le CND, le CNL et le CNT).
A partir de là tout est à discuter, mais d’abord en partant des principes de base : l’esprit de fraternité, l’absence de hiérarchie donc le dialogue coopératif et l’absence d’autorité de position remplacée par l’autorité de compétence et la suppression de la monnaie.

Alors pour la monnaie, c’est un gros morceau. Elle n’est pas l’apanage du capitalisme. Mais on peut aussi s’en passer. Un guichet de monétisation/démonétisation (autre institution que j’ai oublié ci-dessus) est bien sûr nécessaire pour les échanges internationaux.
Les choix politiques fixant les grandes lignes de la société, une fois qu’on est assuré d’être logé (cf la vidéo sur le logement), nourri, déplacé (de porte à porte à la demande et dans le respect de la sobriété de mouvements, exemple d’assimilation de la définition de fraternité : prendre soin des ressources de la terre de ses enfants (de son frère)) qu’on assiste à des spectacles (gratuits, en développant l’expression artistique régionale), qu’on est soigné, éduqué, formé (en polyvalence à la demande du citoyen). A quoi sert l’argent ?
Les choix politiques dont les scenarii ont été analysées par les PNT (faisabilité, efficacité, etc) et le CNC (coût en énergies et matières), que le bilan import/export est correct, à quoi bon s’embêter avec des comptes d’apothicaire ? Il n’y a plus de salariés non plus, des citoyens qui s’intègrent dans des équipes via la bourse des activités, dont la compétence a été reconnue par une formation et une activité auprès d’un citoyen « autorité de compétence ». Bien sûr ça n’empêche pas de faire tourner les ordinateurs pour s’assurer que les développements sont toujours dans les clous... Et éventuellement de modifier les choix politiques (par d’autres choix politiques) si une affaire se goupille mal.

Ce que vous dites sur les BAL, la production, je suis d’accord.
Le juge de paix de cette économie (société fraternelle) , c’est :
_assure-t-on les choix politiques (par une activité en conséquence) ?
_le bilan import/export est-il équilibré ?
A partir de là (en interne au pays) pourquoi une monnaie ? Par contre les choix politiques sont exprimés en URE (peu importe le nom) en Unités de Ressources Energétiques (actualisation permanente par les ordinateurs selon les cours mondiaux, ou les accords bilatéraux, des composant en énergies et matières des choix politiques l’heure d’activité étant chiffrée elle aussi en URE selon les mêmes composants nécessaires à la vie du citoyen).
C’est comme de la monnaie, bien sûr, mais il n’y a rien qui circule de la main à la main ou entre des comptes bancaires (qui n’existent plus). Juste à l’international, le citoyen à une carte bancaire pour son déplacement ou son activité à l’étranger pour le pays. Et l’étranger acquière (avant son arrivée) des « droits » d’usage de la gratuité en logement, nourriture, déplacement, distractions.

Bon ça nous mène loin tout ça...

Et puis si on finit par ce mettre d’accord (ce que je ne doute pas) il va falloir aller convaincre 67 millions de compatriotes. En se partageant la tâche, ça fait quand même plus de 34 millions chacun... et puis il ne me reste pas tant de temps que ça, en plus. smiley

Mon idée c’est que les gens s’emparent de cette idée de dialogue constructif en petit groupe autour de leurs convictions et qu’ensuite toujours par le dialogue les petits groupes fusionnent sur ce qui les rassemble. Et ça en continuant à vivre dans ce monde capitaliste non modifiable par la négociation. Jusqu’au jour où tout le monde aura défini une alternative dont la fiabilité sera à toutes épreuves (entre autre par la conviction de ceux -tous- qui l’auront bâtie) et peu importe si cette alternative n’aura plus à voir avec cette possibilité de société fraternelle, mais sans révolution, sans grève générale, etc... Ensemble le matin du jour J, ils l’appliqueront (conclusion des vidéos). Fantastique ! non ?

En conclusion, je reviens sur mes deux préalables. C’est ce qui sera le plus dur, à mon avis.


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