D’abord bien lire le document incriminé ; Il ne faut
pas prendre cette lettre comme un appel à la sédition, mais comme un rappel aux
« jeunes politiques « qui nous gouvernent, qu’en cas de troubles
graves liées aux problèmes sécuritaires ,la force armée, est une force de 3eme
catégorie, qui n’a pas vocation à faire du maintien de l’ordre, comme le
demandent aujourd’hui de nombreux responsables politiques territoriaux. Toutefois
si le gouvernement et les composantes politiques qui ont gouverné le pays
depuis 30 ans, continuent à pratiquer le laxisme face au danger islamique
radical, et a la délinquance, on peut inexorablement à passer un jour de l’état
d’urgence, à l’état de siège, qui donnerait le pouvoir sécuritaire aux
militaires. Nous n’en sommes pas encore là, mais les faits prouvent qu’une
scission au sein des populations n’est pas si loin. Souvenons-nous des prédictions
de l’ancien ministre de l’intérieur Gérard Collomb, le jour où il a quitté ses
fonctions. Il n’a certainement pas lancé ces phrases pessimistes sans
connaissance des informations remontées par ses services. « C’est très inquiétant. Ce que je lis tous les matins dans les notes de police reflète une situation très pessimiste. Les rapports entre les gens sont très durs, les gens ne veulent pas vivre ensemble… »
https://actu17.fr/dici-a-5-ans-la-situation-pourrait-devenir-irreversible-leffrayant-constat-de-gerard-collomb-sur-linsecurite/
Hors cette situation de guerre civile larvée, l’armée
d’active ne la souhaite pas dans sa très grande majorité.
L’armée, quels que soient les gouvernements en place, est fidèle
à l’idéal républicain même si les orientations politiques ne lui plaisent pas.
Ce qui fut le cas en 1981 lors de l’élection de Mitterrand .
Les composantes politiques de gauche Mr Mélenchon, en tête,
devraient plutôt se poser les vraies questions, sur ces sujets liés à la
sécurité, à la délinquance, qui pourrissent la vie de nos citoyens ; au lieu
de pousser des cris d’orfraie et de crier à la sédition ; Quant à Mme
Lepen , elle aurait mieux servit la cause républicaine en n’appelant pas les signataires de cette lettre à la
rejoindre. Comme déjà exprimé souvent ici, la sécurité des citoyens ne doit pas
être un argument de politique politicienne mais juste un consensus national.