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Commentaire de francoisD

sur 100 000 morts, vraiment ?


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francoisD 3 mai 2021 22:18

@Ben Schott je vois qu’on est 2 à s’ennuyer, alors je vais essayer de tuer le temps de manière constructive.
Notre système immunitaire est notre défense contre les maladies. À la naissance, il est prêt à combattre certaines maladies, grâce à l’immunité inné héritée de nos parents.
Notre système immunitaire réagit lorsque exposé à la plupart des pathogènes qui provoquent des maladies. Il perfectionne sa défense à chaque exposition : c’est l’immunisation adaptative. Mais cette immunisation a un prix, car la réaction est souvent trop lente pour éviter les symptômes de la maladie, elle peut aussi être trop violente et encore plus léthale que le pathogène lui-même.  
Un vaccin contre une maladie, expose le système immunitaire à un antigène (une forme atténuée ou une fraction du) pathogène provoquant cette maladie. On peut aussi utiliser un pathogène qui lui ressemble du point de vue du système immunitaire. Ceci permet au système immunitaire d’identifier le pathogène et de développer des défenses en évitant les symptômes graves liés à cette maladie. Ce processus implique des « cellules mémoires » qui permettront au système immunitaire de réagir plus vite aux expositions futures à cette maladie et de nous en éviter les symptômes graves.
 
LES DIFFÉRENTS TYPES DE VACCINS
=> les vaccins à virus atténué ou inactivé : on prend le virus contre lequel on veut être immunisé ou protégé au maximum, on l’affaiblit pour réduire son agressivité, mais on lui laisse suffisamment d’énergie pour qu’il puisse provoquer une réaction immunitaire (c’est le cas du vaccin contre la rougeole ou celui contre la rubéole). Cette technique est la plus ancienne,

=> vaccin vectoriel : ici on va utiliser un autre virus, peu dangereux pour nous, dans lequel on ajoute une information génétique liée au virus contre lequel on veut être immunisé. Typiquement pour le COVID, on prend la fameuse protéine spike. Le virus ainsi transformé va déclencher une réaction immunitaire. C’est ce type de méthode qui est utilisé pour les vaccin Astrazeneca, SpoutnikV, Johnson and Johnson et le vaccin chinois Coronavac ;
 
=> vaccin à ADN (technologie récente) : pour ce vaccin, on utilise un morceau de l’ADN du virus contre lequel on recherche une immunité, plus précisément la protéine spike. Ce morceau d’ADN est introduit à l’aide d’un petit choc électrique dans nos cellules qui vont réagir en produisant des antigènes. Pour le moment, aucun vaccin de ce type n’est autorisé, mais des candidats sont en cours de test au Japon (Takara Bio) ;

=> vaccin à ARN messager : dans ce cas là, on utilise le plan de fabrication de la protéine spike, via l’ARN messager, qui, comme son nom l’indique, va donner le plan à nos cellules. Et ni le noyau, ni l’ADN de nos cellules ne sont modifiés, car les « usines » de production sont situés en dehors du noyau et l’ARN messager ne peut pas être transformé en ADN. (Une exception : le VIH qui est un virus à transcriptase inverse, c’est à dire capable de transformer son ARN en ADN pour infecter nos cellules, obstacle majeur pour créer ce vaccin). Nos cellules fabriquent ensuite la protéine contre laquelle notre système immunitaire réagit. L’ARN messager introduit est ensuite détruit (durée de vie de l’ARN messager dans notre organisme : quelques heures ).

BÉNÉFICES/RISQUES
Tout acte médical comporte un risque, l’immunisation adaptative et la vaccination ne font pas exceptions. On évalue les vaccins par leur rapport bénéfices/risques, en portant attention aux effets secondaires et aux difficultés de mise en oeuvre d’une campagne de vaccination.
À l’apparition d’un nouveau virus, en plus de ne pas en connaître tous les symptômes, on ne peut jamais prévoir si l’immunisation sera possible ni comment elle se produira. Particulièrement critique est la durée des immunités, qui varient d’un virus à l’autre et qui conditionnent les campagnes de vaccination. Avec la grippe, il faut changer ou mettre à jour le vaccin tous les ans, ce qui est possible car les éclosions se produisent en saison froide et alternent entre les 2 hémisphères terrestres. Ainsi, on a un peu d’avance sur le virus, ce qui n’est pas le cas pour le Covid.
On évalue un taux de mortalité du Covid compris entre 10 et 20% si on se prive des traitements modernes.
Les pays qui vaccinent massivement, tels l’Israël, l’Angleterre ou les USA, ont obtenu une diminution du nombre de malades atteints de Covid, ce qui allège la charge des hôpitaux et libère des lits nécessaires pour traiter les autres maladies. On réduit aussi le risque de mutation du virus.

ADJUVANTS
Les adjuvants améliorent l’efficacité du vaccin. Ils prolongent la présence des antigènes au point d’injection du vaccin et activent les cellules produisant la réponse immune adaptative. On obtient ainsi une meilleure réponse immunitaire, plus durable, avec une quantité plus faible d’antigènes et un plus petit nombre de doses.
Aucune étude n’a pu, à ce jour, montrer que les adjuvants utilisés actuellement dans les vaccins, présentent des risques significatifs pour la santé, même à long terme (moins de 1 pour 1 million).
Les anti-vaccins craignent en particulier l’aluminium présent dans certains vaccins sous forme de sel d’aluminium (phosphate ou d’hydroxyde d’aluminium). https://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/vaccination/piq-immunologie-de-la-vaccination/composants-des-vaccins/
L’aluminium est le 3ème élément le plus abondant dans la croûte terrestre, dont il représente 8%. Il est présent dans les sols et les eaux, y compris celles utilisées pour produire de l’eau destinée à la consommation humaine. On ne le trouve pas à l’état pur dans la nature car il s’oxyde très rapidement. On le trouve en abondance sous forme d’alumine et pour l’utiliser dans nos objets, il faut d’abord raffiner l’alumine par électrolyse. L’oxydation de l’aluminium suffisamment pur, se limite à une couche assez fine pour ne pas être perçu à l’oeil nu. 
L’aluminium qui pénètre dans notre circulation sanguine – tout comme celui contenu dans certains vaccins – est rapidement traité et éliminé par les reins avec l’urine.

ARN MESSAGER
Le vaccin à ARN messager ne contient pas d’aluminium.
Les connaissances biologiques actuelles permettent de conclure que l’ARN messager ne peut pas aller dans le noyau cellulaire et modifier l’ADN de ce dernier.
Rien à voir avec la thérapie génique qui vise à modifier notre ADN pour réparer un gène défectueux https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/therapie-genique.
Pour produire l’ARN MESSAGER, on définit la composition précise en acides aminés de la protéine contre laquelle on veut vacciner. On en déduit la séquence ADN qui lui correspond. C’est à partir de cet ADN que l’on produit l’ARN in vitro, en dehors de toute cellule. Les réactions biochimiques ont lieu dans un système acellulaire, ce qui facilite leur production et exclut tout risque de contamination par un éventuel agent infectieux intracellulaire (bactérie, virus), contrairement au vaccin vectoriel ou au vaccin à virus atténué ou inactivé. https://ducotedelascience.org/laventure-scientifique-des-vaccins-a-arn-messager-realites-biomedicales/
Le vaccin à ARN messager ne modifie en rien notre ADN, il n’apporte pas de gène, il transmet un plan qui ne sert qu’une fois, puis est détruit ensuite. Ceci permet d’exclure les effets secondaires qui surviendraient 5 à 10 ans après l’injection du vaccin. Par contre, il est possible que par manque de temps les chercheurs n’aient pas réussi à faire tout les tests nécessaires et qu’on se rende compte par la suite, qu’il y ait un effet secondaire « masqué ». 
Le procédé d’élaboration du vaccin ne passe pas par pas appel es milieux de culture à l’état de traces
L’ARN messager est connu depuis longtemps (1960, découverte par des chercheurs français) et utilisé depuis longtemps, notamment dans le monde vétérinaire.

C’est un peu trop long, alors je vais l’envoyer en 2 fois.


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