La différence sociale entre hommes et femmes se construit au
sein d’une grande variété de domaines et en particulier à travers l’éducation
qui, soit dit en passant, est assumée majoritairement par les femmes –mères qui
renforcent les clivages sociétaux. Le film « Guillaume et les garçons à
table » en est une belle illustration.
Cela ne doit pas pour autant faire oublier l’anatomie et la
physiologie. Les comportements des uns et des autres est déterminé en partie
par les hormones, la force physique, et des carctéristiques aussi méconnues que
celles de champs de visons et de capacités olfactives différentes.
Les problème de la brèche ouverte par Beauvoir sur des
perspectives légitimes, c’est que cette brèche a permis à des flots de
conneries de s’engouffrer et déferler. Nier les différences entres les deux
sexes (les genres étant un pur produit idéologique), c’est fermer la porte aux
remations d’estime, de respect, de tendresse et même d’amour entre deux êtres
différents et complémentaires.
Les anciens grecs avaient bâti le mythe des deux « moitiés »,
mâle et femelle, du même être qui se cherchaient dans leur vie terrestre
séparée et, parfois, arrivaient à se retrouver pour former un couple. Ce que l’on
n’a pas l’habitude dire, c’est que, la plupart du temps, on se trompe de
partenaire.