On ne peut qu’approuver l’article lorsqu’on se dit républicain. Soyons clairs ;
Que des militaires en activité, s’il y
en existe dans cette lettre, soient réprimandés est tout à fait logique. Mais
revenons à la lettre diffusée le 13 avril sur la toile, puis reprise le 21
avril par Valeurs actuelles ; Il ne faut pas prendre cette lettre comme un
appel à la sédition, mais comme un rappel aux « jeunes politiques » qui
nous gouvernent, qu’en cas de troubles graves liées aux problèmes sécuritaires
,la force armée, dans ses définitions, est une force de 3eme catégorie, qui n’a
pas vocation à faire du maintien de l’ordre, comme le demandent aujourd’hui de
nombreux responsables politiques territoriaux. Toutefois si le gouvernement et
les composantes politiques qui ont gouverné le pays depuis 30 ans, continuent à
pratiquer le laxisme face au danger islamique radical, et a la délinquance, on peut
inexorablement à passer un jour de l’état d’urgence, à l’état de siège, qui
donnerait le pouvoir sécuritaire aux militaires. Nous n’en sommes pas encore
là, mais les faits prouvent qu’une scission au sein des populations n’est pas si
loin. Souvenons-nous des avertissements de l’ancien ministre de l’intérieur Gérard
Collomb, le jour où il a quitté ses fonctions. Il n’a certainement pas lancé
ces phrases pessimistes sans connaissance des informations remontées par ses
services. Je cite :
*« C’est très inquiétant. Ce que je lis tous les
matins dans les notes de police reflète une situation très pessimiste. Les
rapports entre les gens sont très durs, les gens ne veulent pas vivre
ensemble… »
Hors cette situation de guerre civile larvée, l’armée
d’active ne la souhaite pas dans sa très grande majorité. Elle ne veut pas être
obligée par un gouvernement de mettre en œuvre ses moyens pour cette cause.
L’armée, quels que soient les gouvernements en place, est
fidèle à l’idéal républicain même si les orientations politiques ne lui
plaisent pas. Ce qui fut le cas en 1981 lors de l’élection de Mitterrand.je
l’ai vécu, je sais de quoi je cause…
Les composantes politiques de gauche Mr Mélenchon, en tête,
devraient plutôt se poser les vraies questions, sur ces sujets liés à la
sécurité, à la délinquance, qui pourrissent la vie de nos citoyens, au
lieu de pousser des cris d’orfraie et de crier à la sédition ; Quant à Mme
Lepen , elle aurait mieux servit la cause républicaine en n’appelant pas les signataires de cette lettre à la
rejoindre. Comme déjà exprimé souvent ici, la sécurité des citoyens ne doit pas
être un argument de politique politicienne mais juste un consensus national.