https://reinfocovid.fr/temoignage/revenez-lorsque-vous-ferez-une-hemorragie/
Je voudrai partager ici le témoignage de l’épreuve que je compte parmi les plus dures de mon existence toute entière.
C’est l’histoire d’une jeune maman comme tant d’autre, d’une
merveilleuse petite fille de deux ans, une maman sportive, passionnée de
voyage dans la vie d’avant qui apprend qu’elle est enceinte d’un
deuxième enfant, qui entend battre le cœur de son enfant pour la
première fois en janvier 2021 et qui se réjouit jour après jour malgré
la peur d’engendrer une vie dans ce monde à la dérive où la liberté
n’existe plus.
Un matin un peu de sang commence à couler, puis chaque jour un peu
plus avant que cette maman se rende à l’hôpital pour n’entendre qu’un
long bruit sourd à la place du cœur de ce bébé qu’elle commençait à
aimer. N’importe quel être humain peut comprendre la douleur de ce
moment à trois mois de grossesse. La clinique l’informe qu’il faut
planifier un curetage afin d’éviter le risque d’hémorragie, le curetage
est planifié le lendemain, en urgence, mais au moment de récupérer le
dossier administratif, le cauchemar a pris une tournure d’enfer.
La secrétaire est catégorique, il faut un test pcr pour pouvoir
passer au bloc. J’informe de mon refus en invoquant le code de la santé
pourtant clair "aucun acte médical ne peut être pratiqué sans un
consentement libre et éclairé", celle-ci désabusée, me renvoit vers
l’anesthésiste, apparemment le seul décisionnaire de savoir si oui ou
non je pourrai être opérée. Mon entrevue avec lui fut digne d’un film de
science-fiction, il m’a conseillé de revenir lorsque je ferai une
hémorragie car là je serai en urgence vitale et donc qu’ils seraient
obligés de m’opérer.
Je lui ai demandé si je faisais ce test et qu’il était positif, vous
devriez tout de même m’opérer non ? Il a répondu oui. J’ai demandé à
quoi servait le test, il m’a mise dehors en me traitant de complotiste.
Mon entrevue qui a suivi avec la directrice de la clinique n’a pas été
meilleure, elle m’a conseillé de porter plainte car il était impensable
que je ne veuille pas prendre soin des gens qui allaient me soigner.
J’ai été à la gendarmerie pour déposer plainte, le gendarme a refusé
de prendre ma plainte car "il avait des directives quand il s’agissait
du covid, il ne prenait pas la plainte".
Le lendemain j’ai écrit en LRAR à l’assurance maladie, l’ARS et la
clinique afin de dénoncer ce refus de soin/chantage au soin par écrit.
J’ai eu immédiatement gain de cause car la loi est encore à ce jour supérieure à l’idéologie.
J’ai rappelé la gendarmerie avec le code pénal sous les yeux, le
gendarme a bégayé et m’a demandé de repasser pour prendre cette fois ma
plainte.
Mon opération a pu être programmée.
On m’a laissé 5 semaines avec un bébé mort dans le ventre, c’était le
17 février. Aujourd’hui je pense souvent à cette petite âme mais le
trauma d’avoir été un cercueil pendant 5 semaines ne partira jamais.
Aucune étude à ce jour ne prouve qu’un pcr positif fait de vous une
personne contagieuse, un pcr négatif ne prouve pas non plus que vous ne
venez pas d’être contaminé. Depuis quand faut-il justifier de sa santé
avant d’avoir droit à une opération ?
Réveillez-vous, je vous en prie.