@microf
@titi ( suite 3 )
Voici les 11
principales composantes de la poursuite du pacte
de colonisation depuis les années 1950 :
1 . La dette coloniale pour les avantages de
la France colonisation
Les pays nouvellement « indépendants » doivent payer
pour l’infrastructure construite par la France dans
le pays pendant la colonisation.
Je dois encore trouver les détails sur les montants,
l’évaluation des avantages coloniaux et les
conditions de paiement imposées aux pays africains,
mais nous y travaillons ( nous aider avec des
informations ).
2 . Confiscation automatique des réserves
nationales
Les pays africains doivent déposer leurs réserves
monétaires nationales en France à la banque
centrale.
La France a tenu des réserves nationales de quatorze
pays africains depuis 1961 : Bénin, Burkina Faso,
Guinée- Bissau, Côte-d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal,
Togo, Cameroun, République centrafricaine, Tchad,
Congo -Brazzaville, la Guinée équatoriale et le
Gabon.
La politique monétaire régissant un tel regroupement
diversifié de pays est simple car il est, géré par
le Trésor français , sans en référer aux autorités
fiscales centrales comme l’UEMOA ou de la CEMAC.
Selon les termes de l’accord qui a été mis en place
par la banque centrale du CFA, chaque Banque
centrale de chaque pays africain est obligée de
garder au moins 65 % de ses réserves de change dans
un « compte d’opérations » tenu au Trésor français,
ainsi qu’un autre 20 % pour couvrir les passifs
financiers.
Les banques centrales CFA imposent aussi un plafond
sur le crédit accordé à chaque pays membre à
l’équivalent de 20 % des recettes publiques de ce
pays sur l’année précédente. Même si la BEAC et la
BCEAO ont une facilité de découvert auprès du Trésor
français, les traites sur les facilités de découvert
sont sous réserve du consentement du Trésor
français. Le dernier mot est celui de la Trésorerie
française qui a investi les réserves étrangères des
pays africains en son propre nom à la Bourse de
Paris.
En bref , plus de 80% des réserves de change de ces
pays africains sont déposées dans les « comptes
d’opérations » contrôlés par le Trésor français .
Les deux banques CFA sont africaines de nom, mais
n’ont pas de politiques monétaires propres. Les pays
eux-mêmes ne savent pas, ne sont pas informés, à
hauteur de combien la réserve de change détenues par
le Trésor français leur appartient en tant que
groupe ou individuellement.
Les gains de l’investissement de ces fonds du Trésor
français sont censés être ajouté à la réserve de
change, mais il n’y a pas de comptabilité transmise
aux banques ou aux pays, ni les détails de ces
modifications. « Seul un groupe restreint de hauts
fonctionnaires du Trésor français connaissent les
montants figurant dans les « comptes d’opérations »
où ces fonds sont investis ; si il y a un bénéfice
sur ces investissements ; ils ont interdiction de
divulguer ces informations aux banques CFA ou aux
banques centrales des états africains. » écrit le
Dr Gary K. Busch
Il est estimé que la France gère près de 500
milliards d’argent africain dans sa trésorerie, et
ne fait rien pour mettre un peu de lumière sur ce
côté sombre de l’ancien empire.
La finalité reste : Les pays africains n’ont pas
accès à cet argent.
La France leur permet d’accéder à seulement 15 % de
leur argent par an. S’ils ont besoin de plus, les
pays africains doivent emprunter, à des taux
commerciaux, sur les 65% de leur argents détenu au
Trésor français.
Pour rendre les choses plus tragiques , la France
impose un plafond sur le montant de l’argent que les
pays peuvent emprunter à la réserve . Le plafond est
fixé à 20 % de leurs recettes publiques de l’année
précédente. Si les pays ont besoin d’emprunter plus
de 20% de leur propre argent, la France a un droit
de veto.
L’ancien président français Jacques Chirac a
récemment parlé de l’argent des pays africains dans
les banques en France. Voici une vidéo qui parle du
système d’exploitation français. Voici une courte
transcription de l’extrait : « Nous devons être
honnêtes et reconnaître qu’une grande partie de
l’argent dans nos banques viennent précisément de
l’exploitation du continent africain ».
3 . Droit de priorité sur toute ressource
brute ou naturel découvert dans le pays
La France a la priorité en matière d’achats de
toutes les ressources naturelles de la terre de ses
ex- colonies. C’est seulement un refus de celle-ci
que les pays africains sont autorisés à chercher
d’autres partenaires.
4 . Priorité aux intérêts et aux entreprises
françaises dans les marchés publics et
constructions publiques
Dans l’attribution des marchés publics , les
entreprises françaises doivent être considérées en
premier lieu, et seulement après les marché
étrangers sont considérés. Le fait que les pays
africains pourraient obtenir une meilleure offres
financière ailleurs n’est pas prit en compte.
En conséquence, dans la plupart des ex- colonies
françaises, toutes les plus grosses compagnies et
acteurs économiques sont dans la main des expatriés
français. En Côte d’Ivoire, par exemple, les
entreprises françaises possèdent et contrôlent tous
les grands services publics – eau, électricité,
téléphone, transports, ports et les grandes banques.
Idem dans le commerce, la construction et
l’agriculture.
En fin de compte, comme je l’ai écrit dans un
précédent article, les Africains vivent maintenant
sur un continent possédé par les Européens !
13/05 00:58 - nemesis
@Cazeaux Le Yankee ne souhaitait pas que la France redevienne une puissance coloniale... quand (...)
12/05 19:51 - Cazeaux
@nemesis Témoignage intéressant et inédit. Surprenant à cette date car nous n’étions pas (...)
12/05 17:15 - nemesis
@Cazeaux Confidence récente d’Yves De Gaule, petit fils du Grand : « Karmitz Hoover, le (...)
12/05 10:13 - L’apostilleur
@Cazeaux « ...le mémoricide qui consiste à nier le crime... » Tout est dans la mesure. (...)
12/05 05:05 - Cazeaux
@Silence, on pique ! Si vous lisez le texte originel de la Constitution, celui soumis au (...)
12/05 01:49 - Cazeaux
@QAmonBra Il convient de ne pas tout confondre. L’hostilité au nazisme ne saurait lui (...)
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