Le « Moyen-âge » est loin d’être une période obscurantiste ; comme ce qu’ont voulu faire croire les « illuminés » philosophes des Lumières, qui n’ont cessé de discréditer l’Occident chrétien (la plus grande loge maçonnique anti-catholique ne s’appelle-t-elle pas Grand Orient, en réaction à l’Occident chrétien ?).
Il suffit pour s’en persuader de contempler la richesse architecturale, artistique et scientifiques des Églises et des cathédrales pour s’en convaincre.
Toutes les institutions françaises, hôpitaux, associations caritatives, écoles, tribunaux, parlement, cour des comptes, poste, ponts et chaussées, banques, cathédrales,... que vous connaissez aujourd’hui ont été pensés, structurés et édifiés sous la France catholique au Moyen-âge
Les universités qui se construisent sur toute l’Europe occidentale au XIIIème siècle, sont à la charge de théologiens, prêtres, chanoines, abbés, soeurs, ordres catholiques bénédictins, cisterciens, franciscains, dominicains,... dans la hiérarchie du Pape de Rome.
C’est l’unité catholique de l’Europe qui permet par exemple à un Nicolas Copernic d’étudier dans l’université de Cracovie dans le royaume de Pologne, puis dans celles de Bologne, Rome, Padoue, Ferrare en Italie.
La science moderne naît dans les universités catholiques du Moyen-âge au XIVème siècle, avec les prémisses du calcul intégral et des notions de vitesse et d’accélération sur un repère orthonormé (Nicole Oresme, Thomas Bradwardine, Richard Swineshead, William Heytesbury, Jean Buridan,...), en combattant les idées irrationnelles des hermétistes et des monistes car ne séparant pas la création de Dieu et Dieu lui-même.
Pourquoi croyez-vous qu’il y ait une croix catholique au sommet de l’université de la Sorbonne, et sur le dôme du Panthéon ?
Pourquoi le plus vieil hôpital de Paris s’appelle Hôtel-Dieu ?
La gastronomie raffinée que vous dégustez (vins d’abbayes, bières, liqueurs, miel, jambons, fromages...), ont été dans la grande majorité des cas bonifiés par des moines au Moyen-âge.
La littérature chrétienne, le « Paradis perdu » de Milton, « Polyeucte » de Corneille, « Esther », « Athala » de Racine, Bossuet, « Mémoires d’outre-tombe » de Chateaubriand, etc... la musique sacrée de Palestrina, Hildegarde Von Bingen, Bach, Mozart, Vivaldi, Gounod, Schubert, etc... entre autres forment les piliers de la culture européenne.
C’est cette unité qui a permis par exemple à un Tomas Luis de Victoria d’étudier la musique en Espagne, de parfaire sa formation à Rome, d’être pris sous la protection du cardinal allemand d’Augsbourg Otto Truchsess von Waldburg, et de composer pour l’Officium defunctorum à six voix pour les funérailles de l’impératrice Marie d’Autriche.
Le calendrier grégorien de tous les pays européens toujours en vigueur aujourd’hui, élaboré par les meilleurs scientifiques de l’époque des universités catholiques sous l’égide du Pape Grégoire XIII, est basé sur la naissance du Christ.
18/05 04:33 - ysengrin
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