@Buzzcocks
Bonjour et merci pour votre très bon commentaire.
"Dans les temps anciens, les présidents descendaient sur le terrain (sauf
Sarko qui ne voulait pas se faire siffler par la foule), et se
faisaient présenter les équipes par le capitaine, une poignée de main et
c’est tout ... sobre.«
Effectivement.
»On a donc un président qui en bave pour Neymar et Carlito Mac Fly, c’est
moins dangereux que de passer du temps en interview face à Bourdieu ou
Barbara Stiegler. «
Ou face à moi, car je puis vous assurer (et je reviens à l’image de la corrida), que le public aurait droit à une prestation de très haute volée avec trois »tercios« développés avec science et raffinement : « tercio de piques », « tercio de banderilles » et « tercio de muleta », ou faena, laquelle, dans la réalité à venir, après de véritables élections démocratiques, devrait se terminer par un jugement et une condamnation pour avoir trahi les intérêts de la France et de ses habitants.
Le fait est que l’on a affaire à un personnage qui, je le répète, a réellement oublié d’être idiot et dispose de suffisamment d’intelligence et de prudence pour s’entourer de gens »à sa main« (courtisans, complices, obligés etc.) et soigneusement éviter de rencontrer des interlocuteurs ou des adversaires qui pourraient se révéler aussi redoutables qu’imprévisibles et qui lui poseraient les »bonnes questions« , aborderaient les »vrais sujets« et le laisseraient en loques sur le plateau de télévision, par exemple.
C’est d’ailleurs ce qui explique pourquoi toute l’information et les media officiels sont à ce point cadenassés pour éviter tout dérapage malencontreux, les entretiens étant surveillés et guidés en régie par le »commissaire politique« qui veille à la conduite de l’émission et à son »bon déroulement« , prêt à donner ses instructions par oreillette au meneur de l’entrevue pour surveiller, apprécier, mesurer les réponses de la personne interrogée, prêt à orienter ou intimer l’ordre de »passer une page de publicité, « faire une pause musicale » ou tout simplement passer à autre chose pour prévenir tout dérapage « politiquement incorrect ».
Bien à vous,
Renaud Bouchard