Bonjour, Legestr glaz
« Le « slogan » « sauver des vies » est une mystification gigantesque. »
Non, je ne le crois pas. Simplement, le regard sur la vie a changé, tant dans les milieux scientifiques que politiques. Ce qui était subi naguère avec fatalisme n’est plus accepté. Cela ne vaut d’ailleurs pas uniquement sur le plan sanitaire, mais également militaire : on ne supporte plus les pertes de vies, d’où l’évolution des techniques de guerre permettant de limiter drastiquement les pertes.
« l’obésité, le surpoids, le diabète de type II, l’hypertension, l’insuffisance rénale, l’apnée du sommeil, les maladies coronariennes, les maladies dégénératives, les neuropathies, et même la goutte » sont effectivement des plaies sanitaires très pénalisantes pour la société. Mais s’il est vrai que « mourir en bonne santé c’est mieux que de trainer des pathologies des années durant et un « pilulier » bien garni jusqu’à la fin de ses jours », n’est-ce pas déjà assez largement le cas ? Jamais les gens n’ont vécu aussi âgés et, pour la grande majorité d’entre eux, en bonne, voire en excellente forme. Regardez l’âge et la condition physique dans les clubs de randonnée ou de longe-côte. C’est impressionnant, notamment en montagne sur des sentiers pourtant très rudes où, il y a un quart de siècle, l’on ne rencontrait jamais de septuagénaires, voire d’octogénaires !
Bref, je ne crois pas qu’il faille verser dans le pessimisme. Personnellement, je préfère voir le positif qui, à mes yeux, l’emporte très largement sur le négatif.