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Commentaire de Réflexions du Miroir

sur Voilà pourquoi je suis laïc


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Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 28 mai 2021 16:33

@Pierre Régnier bonjour,
 Bon commentaire.
 J’ai déjà entendu ce genre de commentaire lié à la foi.
 Le problème, c’est ce que les gens en font « au nom de ... » (d’un dieu) 
 Cela n’a rien à voir avec l’amour.
 Je ne vais pas vous citer une série de cas dans lesquels ce sont des massacres qu’il faut attendre de cette pensée « au nom de dieu ».
  Stéphane Bern en a repris quelques cas dans « Secrets d’Histoire ».
  Chez les chrétiens entre les protestants et les catholiques et l’histoire en est pleine de ces cas. Les « fous de dieux » comme on a appelé certains islamistes existent bel et bien
  Il y a le bien nommé Saint Louis 
  Vous avez le massacre de Saint Barthélémy.
  Henry IV y a laissé la vie quand il a voulu réunir deux religions dans la paix.
  Il y a aussi ce qui s’est passé avec Blanche de Castille, Marie Stuart et se passe encore à Uniked Kingdon, les anglicans et les catholiques. : Marie Stuart
  Je ne vous fais pas dire que l’Ulster et l’Ecosse, sont des adversaires religieux et politiques.
  Tout cela, je le répète « au nom de ... »
  J’ai mis le mot dieu en minuscules. Ce n’est pas une faute d’orthographe.
  Si vous remontez encore plus haut dans l’histoire, ce n’était pas du monothéisme qu’il s’agissait.
  L’Egypte a tenté le coup du monothéisme avec Akhenaton et le soleil comme seul dieu.
  Il a été effacé des cartouches en son nom.
  Son fils Toutankaton est redevenu Toutankhamon...
  J’ai assez écrit à ce sujet dans un triptyque que j’avais appelé « Le ciel pour horizon ». C’est un sujet sur lequel j’ai planché pendant des années pour essayer de comprendre ce qu’est la foi et dans lequel j’écris "L’idée de la mort, car elle y est souvent associée, se supporte mieux en imaginant un monde qui lui suit, construit selon notre propre désir d’éternité dans un paradis imaginaire. L’angoisse face à la mort est transformée en espoir. Il y a 120.000 ans, l’homme préhistorique, devant la dépouille d’un congénère, manifeste de l’incompréhension à l’immobilisme de ce dernier et cet état le pousse à rejeter cette mort. La première réaction se retrouve dans son invention de scinder l’âme et le corps du défunt. La perméabilité à l’idée religieuse est facilitée par le soulagement face à la mort. Contrairement à l’animal qui ne vit que dans le présent, sa préoccupation du sacré se retrouve dans sa volonté d’apporter une sépulture à son semblable défunt. Celle-ci est ornée de fleurs, d’offrandes, de symboles prouvant, par là, une manifestation de rites funéraires reliés à la reconnaissance d’un au-delà. L’invention des divinités apparaît, il y a 12.000 ans.

"
  La croyance remonte dans l’histoire des hommes bien loin dans le temps.


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