Les féministes ont, soit peur des hommes, soit les détestent au point de réclamer comme châtiment suprême envers les mâles hétéros, leur disparition au profit d’une nébuleuse futuriste dont on ne peut percevoir les aboutissements finaux, sinon les contours de la folie ambiante de notre société en perdition.
Eh bien, regrettons vite ce Patriarcat tant décrié, car cette construction sociale a consolidé les piliers nécessaires à l’édification d’une certaine pérénité pendant des siècles, de la Civilisation. Il est de bon ton, aujourd’hui de dénigrer — avec beaucoup de violence— le rôle essentiel du père, celui de la mère, qui à eux deux, constituaient à minima, une certaine harmonie familiale. Les enfant issus de l’accouplement — dans le mariage ou hors mariage — ont besoin de la dualité père/mère, et de leur différence biologique et psychiques pour un l’équilibre créé par cette complémentarité homme/femme.
Le problème de notre temps sinistre, c’est que des petits groupes de gens extrêmement toxiques ont décidé à l’encontre même de la démocratie de mettre un coup d’arrêt à la famille, l’institution, et bien plus que cela, la base de l’équilibre psychologique des humains. Il suffit de discuter avec des personnes ayant été privées de père et de mère, ou d’un père ou d’une mère, pour comprendre le grand manque de ces deux êtres ESSENTIELS pour l’équilibre psychique du petit humain, fortement ressenti au fur et à mesure qu’il grandira et prendra de l’âge. Cela crée de profonds traumatismes qui, s’ ils ne se voient pas à l’oeil nu, sont tout de même vécus comme des fêlures par les enfants privés de cet amour-là.
Cela a commencé avec Freud et son fameux : « il faut tuer le père » ! A partir de cette assertion, toute une génération de penseurs a cru bon d’ériger ce principe de sacrifice du pater familias comme un principe ordinal, digne des religions les plus dogmatiques, dont nous voyons bien le résultat aujourd’hui.
Dans l’article de Rosemar qui pose une question qui pourrait paraitre superficielle et assez banale : la courtoisie se perd, il y a comme un appel du pied au retour à des valeurs que les toxiques que j’évoque plus haut disent dépassées. Or, elles sont tout simplement mises sous le boisseau par la tendance générale, à se plier à tout ce qui prend le sens du vent. Elle est en léthargie, en attendant que la société soit libérée de ces concepts rances et nauséabonds de l’éradiquation de l’homme hétéro, demandé à hauts-cris, par une bande de fanatiques manipulées par les démagogues, usant de leurs plus vieilles ficelles pour déstabiliser la société et la récupérer pour en faire un monde sans lendemain.
Mais l’appel du pied formulé de manière sous-jacente par l’auteur, le retour du vieux principe de respect de la femme, donc de la courtoisie, invalide totalement tout discours féministe, car intérieurement, nous, les femmes savons que les féministes n’ont jamais vraiment oeuvré pour que la femme dans son statut social atteignît réellement une tranquillité matérielle, l’empêchant de craindre des lendemains financiers incertains.
Le féminisme a ceci de très nocif, il ne s’adresse qu’à une toute petite catégorie de femmes privilégiées. Et plus grave encore, concernant les maternités, elles dénient aux femmes, le droit inné de se sentir heureuses d’enfanter — beaucoup — d’être fières de leur ventre énorme après 9 mois d’attente, d’allaiter, de choisir de ne pas travailler, (on se souvient des cris d’hystériques des féministes des années 50, lorsque les femmes réclamaient un salaire maternel pour élever leurs progéniture, appelant cela : les lois lapinières). Il fallait bien pousser les femmes à remplir les usines, et à se transformer en clés à molettes sur pattes, pour les grandes entreprises. Aujourd’hui, cela n’a pas changé, les entreprises sont devenues absolument gigantesques — multinationale — et le réservoir de main d’oeurvre à très bon marché — les pays émergents — Asie, Sous-continent indien, Afrique et Amérique du Sud — est de plus en plus étoffé.
Le féminisme c’est le règne de l’équivoque, de l’hypocrisie, du double langage et du double standard et de la manipulation érigée en grand art.
Et, bien plus grave encore, celui d’une mutation perverse, car, si l’on arrive encore à reconnaître que d’épars aménagements ont été concédés par les gouvernements successifs au féminisme, concernant le statut social de la femme, le féminisme en 2021 est absolument grotesque dans sa forme et sa pensée, absolument destructif et ne règlera jamais en rien les inégalités sociales à travers le monde dans les populations exploitées. Bien pire, il participe activement à la mise en place d’un totalitarisme de la pensée et de la gouvernance. Le féminisme a atteint l’apogée de la fragmentation de la société, et du tous contre tous, du tout haineux contre son congénère, couleur, race, sexe, religion, etc.