@sirocco
Je parle là des majeurs. Les mineurs, eux, en toutes circonstances, se contentent de faire un doigt d’honneur à « la justice française ». De toute façon ce sont tous des « chances »...
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parlons donc de cette nouvelle filière d’immigration qu’est devenue celle des MNA
Faux mineurs pour beaucoup et qui sont responsables d’une grande partie de la délinquance.
Institut
Montaigne. Le scandale des Mineurs étrangers non accompagnés.
Si
le phénomène n’est pas nouveau, il a crû ces dernières années
« de manière spectaculaire » pour reprendre les termes
du Sénat1, au point d’être très identifié dans les territoires à
la fois par les élus et, désormais, l’opinion. Au 31 décembre
2019, la France prenait en charge, via l’aide sociale à l’enfance
(ASE), près de
40 000 « mineurs non accompagnés » (MNA),
selon les chiffres de l’Assemblée des départements de
France (ADF), et non 16 000 comme certains l’affirment parfois2.
En 2012, ils étaient à peine un millier.
Et
le phénomène continue de prendre de l’ampleur. Sur l’ensemble
de l’année 2020, 40 000 personnes étrangères se présentant comme
mineures devraient avoir sollicité le statut de MNA. Sur ces 40 000,
la moitié environ devrait être intégrée au dispositif de l’ASE,
soit directement par les services du département, soit par le juge
après un recours introduit par les candidats recalés, ce qui fait
un total de 20 000 personnes.
Le
coût total pour la collectivité en 2019 s’élevait à deux
milliards d’euros (à la charge des départements qui reçoivent
une compensation de l’État pour une partie de ces dépenses) contre
50 millions en 2012. Ce
chiffre pourrait atteindre 2,5 milliards d’euros en 2020 et, si la
dynamique actuelle n’était pas contrariée, trois milliards d’euros
en 2021.