Telle voisine chaque année, au mois d’aout sonnait à ma porte son chat dans les bras, une boite (1 seule) de paté pour un mois ou un fond de croquettes speciales à 40 euros le sac, me collait le lascar dans les bras tout en me disant : je te confie Beauté... tu ne pars pas en vacances toi ! «
Ajoutons pour bien pimenter la chose que le dit matou, griffe et mord. ce qui explique que ses filles ne veulent pas le garder elle. Moi ? j’ai ma provision de mercurochrome et de sparadraps... on est maso ou on ne l’est pas !
J’ai essayé de l’éviter à la date fatidique, mais soit celle ci me guettait, soit revenait sonner à la porte jusqu’à ce que je ne puisse plus faire semblant de n’être pas là, soit laissait la boite ou le sac sur mon bord de fenêtre et le chat dans le couloir miaulant... ce qui evidemment ne pouvait me laisser indifférente et ELLE LE SAVAIT !
J’avais dis oui, une fois j’en ai pris pour 5 ans ! D’autres voisins s’étaient proposés mais voilà eux n’auraient pas accepté d’etre pris pour des pigeons et de devoir fournir en plus à leurs frais les repas de l’animal.
Etiquetée comme gentille, ce que j’entend comme »courge« , j’évite de vexer, de fâcher lorsqu’il faut rompre ce genre de relations (pratiques) abusives - une fois beaucoup abusée evidemment. J’y mets les formes, les souhaits de bonne continuation (d’arnaquer ?) bref j’évite le clash, ce qui n’empêche nullement de recevoir un flot d’insultes. A raison d’ailleurs car ma lacheté (que je cache derrière le paravent d’une prétendue gentillesse) est méprisable..
Après avoir de nombreuses années attiré comme le miel les abeilles, les psychopathes, les pervers narcissiques et autres maltraitants et profiteurs ; Mes Maîtres, je l’ai compris plus tard ! Je me suis enfin remise en question.
eh bien ce n’est pas evident... en pratique.
Gentille moi ou plutot en manque total d’estime envers ma pomme ? bien que paradoxalement je trouvais là dans ces renoncements à dire non, à mettre de raisonnables limites sous couvert de générosité, d’altruisme, gratification de l’ego
Sans compter toute l’attention que l’on peut obtenir du statut de »victime" quand inevitablement les choses tournent au vinaigre.
le bilan : des decennies d’auto-sabotage.