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Commentaire de Renaud Bouchard

sur Les grands malades du contrôle social : le « Crisis Data Hub » du Sénat


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Renaud Bouchard Renaud Bouchard 30 juin 2021 13:17

Aux Lecteurs

La course contre la montre est enclenchée pour convaincre les récalcitrants à la vaccination en France mais aussi à l’étranger.

L’objectif est d’éviter une potentielle quatrième vague cet été qui entraînerait peut-être un reconfinement.

Alors comment contraindre sans forcer les récalcitrants à la vaccination ?

C’était le sujet du décryptage de ce 29 juin avec Bruno Mégarbane, chef du service réanimation à l’hôpital Lariboisière, Sabrina Deliry, cofondatrice du cercle des proches aidants en Ehpad, et Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France.

https://youtu.be/cvAoFl_2sPY

La réponse est très simple :

On ne saurait obtenir une vaccination en « contraignant sans forcer » ceux que l’on qualifie de « récalcitrants » et qui, pour diverses raisons dont la principale est celle qui suppose un consentement éclairé, décident de ne pas se faire « vacciner ».

En offrant aux gens un réel vaccin, sans effets ni dégâts nocifs collatéraux, dans lequel les gens auront réellement confiance.

Comment envisager sérieusement une mesure de protection dite publique alors que l’on fout littéralement la trouille à une population de moutons apeurés pour la pousser à accepter « volontairement » de se faire injecter une soupe dont ils n’ont aucune idée quant à la composition ni aux effets définitifs sur leur organisme.

J’ai évoqué ici un article dans lequel je parlais de génocide et qui n’a pas été publié, comme par hasard.

Faudra-t-il attendre que la réalité des faits me donne enfin raison comme à tous ceux dont je parle dans cet article pour comprendre les raisons comme la mise en garde face à ce qui n’est rien d’autre qu’un immense suicide collectif ?

Sait-on bien qu’avant que le vaccins contre la poliomyélite devienne enfin efficace il y a eu des dégâts mortels monstrueux ?

Le drame sanitaire, connu sous le nom d’incident de Cutter (Cutter Incident), concerne des lots de vaccins contaminés par le virus vivant de la poliomyélite, malgré des tests de sécurité probants. Après leur vaccination, des patients ont signalé des cas de contamination et les laboratoires Cutter retirent leurs lots du marché le 27 avril. Par erreur, Cutter avait livré 120 000 doses contenant le virus actif. Parmi les enfants vaccinés, 40 000 ont développé la poliomyélite abortive et 56 la variante paralytique (dont cinq décès). Cette contamination conduit à une épidémie chez les familles et les communautés des enfants atteints, provoquant 113 cas de paralysie et 5 décès.

Après enquête par les National Institutes of Health (NIH), aucune défaillance n’est détectée dans les méthodes de production des laboratoires Cutter5. En juin 1955, une audition parlementaire conclut que le principal problème était le manque de surveillance de la part des NIH (et leur confiance excessive envers les rapports de la National Foundation for Infantile Paralysis)

cf.https://fr.wikipedia.org/wiki/Laboratoires_Cutter

En 1949, on isola le virus responsable de la polio, pour déboucher, grâce à Pierre Lépine, Jonas Salk et Albert Sabin, et surtout Mikhail Tchoumakov

https://fr.rbth.com/tech/86074-vaccin-polio-urss-usa à la mise au point des vaccins (en 1954 et 1961).
Les premiers essais de vaccination ont commencé le 26 avril 1954 aux USA.
Salk fut l’inventeur du vaccin tué/inactivé/injectable, Sabin du vaccin vivant/atténué.

Il faut distinguer 3 périodes :
  • la période pré-vaccinale de 1930 à 1957,
  • la période post-vaccinale de 1958 à 1962 pendant laquelle le vaccin à virus tués du type Salk est utilisé,
  • la période post-vaccinale de 1963 à 1980 qui correspond à l’introduction de la vaccination avec du vaccin à virus vivants atténués du type Sabin et à la décision de la vaccination massive de la population âgée de 3 mois à 40 ans. L’efficacité du vaccin de type Sabin se traduit par une chute rapide du nombre de cas.

Dès 1958, une vaccination de masse par le vaccin injecté de type Salk a été organisée pour les enfants âgés de 6 mois à 15 ans.

En 1963, on a commencé à vacciner, avec le vaccin oral Sabin, la population âgée de 3 mois à 40 ans.

Et maintenant ?

Tout va bien. Le vaccin antipoliomyélite est au point.

Comme le sera sans doute celui s’il s’agit d’un véritable vaccin qui finira par être mis au point afin de vaincre le Covid-19.

Pour le moment, je ne puis que personnellement manifester de sérieuses réserves.

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/coronavirus-un-air-de-deja-vu-temoignage-d-un-ancien-polio-1586464274

Renaud Bouchard


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