Merci @ l’auteur pour le partage.
Pour qu’il y ait une fin « absolue » de la démocratie, encore faut il qu’il y ait eu une véritable démocratie en France !
Ce dont je ne suis nullement convaincu, à mon humble avis, nous vivons plutôt la fin d’un despotisme ayant succédé à celui de l’ancien régime et cette situation a été prophétisée et dénoncée, en vain, dès l’origine de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen par un certain Robespierre le 29/07/1792 :
« La source de
tous nos maux, c’est l’indépendance absolue où les
représentants se sont mis eux-mêmes à l’égard de la nation sans
l’avoir consultée.
Ils ont reconnu la
souveraineté de la nation, et ils l’ont anéantie.
Ils n’étaient de
leur aveu même que les mandataires du peuple, et ils se sont faits
souverains, c’est-à-dire despotes, car le despotisme n’est autre
chose que l’usurpation du pouvoir souverain.
Quels que soient les
noms des fonctionnaires publics et les formes extérieures du
gouvernement, dans tout État où le souverain ne conserve aucun
moyen de réprimer l’abus que ses délégués font de sa puissance
et d’arrêter leurs attentats contre la constitution de l’État,
la nation est esclave, puisqu’elle est abandonnée absolument à la
merci de ceux qui exercent l’autorité.
Et comme il est dans
la nature des choses que les hommes préfèrent leur intérêt
personnel à l’intérêt public lorsqu’ils peuvent le faire
impunément, il s’ensuit que le peuple est opprimé toutes les fois
que ses mandataires sont absolument indépendants de lui.
Si la nation n’a
point encore recueilli les fruits de la révolution, si des
intrigants ont remplacé d’autres intrigants, si une tyrannie
légale semble avoir succédé à l’ancien despotisme, n’en
cherchez point ailleurs la cause que dans le privilège que se sont
arrogés les mandataires du peuple de se jouer impunément des droits
de ceux qu’ils ont caressés bassement pendant les élections. »
Alors on la fait enfin entrer en scène cette arlésienne nommée démocratie ?
Ou bien on se refait le coup des Napoléon, Pétain et autres dictateurs ? . . .