Les plus de 65 ans sont vaccinés à plus de 80% -et cela tend vers 90%-, donc en cas de rebond des contaminations, la proportion de cas graves (vraies réanimations) et de décès va être bien plus basse que lors des vagues précédentes. Déjà en mars/avril dernier le nombre de décès quotidiens toutes causes confondues (plus fiable que l’attribution plus ou moins arbitraire au covid) n’a pas eu de pic contrairement à l’année précédente, juste un léger renflement. Or depuis le taux de vaccination a augmenté.
Reste à renforcer l’effort vaccinal sur les personnes plus jeunes à comorbidité (obésité, diabète) -en même temps que la pédagogie sur l’équilibre alimentaire, pour le long terme-.
La vaccination obligatoire des soignants en contact avec des personnes à risque non vaccinées (env 20%) ou à forte immunodéficience induisant l’inefficacité vaccinale (5 à 10%) peut se justifier, le covid étant désormais la principale maladie nosocomiale dans les services non-covid.
Mais généraliser la vaccination à toute la population dès l’adolescence n’a pas de justification en terme de risque personnel par rapport à l’effet collectif (l’immunisation naturelle des jeunes est sans doute même préférable).
De même, la généralisation du pass sanitaire, contrairement aux engagements gouvernementaux, est abusive.
Concernant les tests, la France était en retard l’an dernier, le gouvernement à poussé les labos à s’équiper, et maintenant ceux-ci veulent rentabiliser leurs investissements. Si on teste plus en France qu’ailleurs, c’est que c’est gratuit pour ceux qui y ont recours, « quoiqu’il en coûte » au budget public.