@JPCiron
Soler montre que l’auteur de l’Ecclésiaste est un simple mortel qui donne son opinion rien de plus... opinion assez éloignée des dévots de Yahvé.
Exemple (je me suis permis quelques commentaires ironiques) :
Qo 9:4- Mais il y a de l’espoir pour celui qui est lié à tous les vivants, et un chien vivant vaut mieux qu’un lion mort.
Déjà là on est à mille lieux de l’héroïsme grec qui rétorquerait ici :
Oui mais le chien mourra aussi et le lion mort aura au moins été lion dans sa vie... Bref, vision larvaire et fadasse de celui qui préfère la vie quelque soit le prix à payer par ailleurs.. On appréciera. 
Qo 9:5- Les vivants savent au moins qu’ils mourront, mais les morts ne savent rien du tout. Il n’y a plus pour eux de salaire, puisque leur souvenir est oublié.
Pas de vie post mortem. 
Qo 9:6- Leur amour, leur haine, leur jalousie ont déjà péri, et ils n’auront plus jamais part à tout ce qui se fait sous le soleil.
Qo 9:7- Va, mange avec joie ton pain et bois de bon cœur ton vin, car Dieu a déjà apprécié tes œuvres.
Mange et bois : matérialisme manifeste. Super éthique ! 
Qo 9:8- En tout temps porte des habits blancs et que le parfum ne manque pas sur ta tête.
Qo 9:9- Prends la vie avec la femme que tu aimes, tous les jours de la vie de vanité que Dieu te donne sous le soleil, tous tes jours de vanité, car c’est ton lot dans la vie et dans la peine que tu prends sous le soleil.
Qo 9:10- Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le tant que tu en as la force, car il n’y a ni œuvre, ni réflexion, ni savoir, ni sagesse dans le Shéol où tu t’en vas.
Toujours pas de vie post mortem.
Qo 9:11- J’ai vu encore sous le soleil que la course ne revient pas aux plus rapides, ni le combat aux héros, qu’il n’y a pas de pain pour les sages, pas de richesse pour les intelligents, pas de faveur pour les savants : temps et contretemps leur arrivent à tous.
Un beau nivellement nihiliste.
Qo 9:12- Mais l’homme ne connaît pas son heure. Comme les poissons pris au filet perfide, comme les oiseaux pris au piège, ainsi sont surpris les enfants des hommes au temps du malheur, quand il fond sur eux à l’improviste.
Bon déjà là avec ça on a toute la « sagesse » du Qohélet.. 