La volatilité des dividendes, c’est une qualité d’instrument de voleur ? ;o) (je blague...)
Quand vous parlez des « instruments nouveaux du transfert rapide des fonds », avec un respect un peu mystique, dirait-on, j’ai l’impression d’avoir affaire aux outils modernes des bandits de grands chemins modernes qui ont inventé là le moyen moderne ne plus jamais se faire prendre la main dans le sac.
Je n’ai pas envie d’être obligé d’accepter comme inévitable cette complexité, qui sera forcément incontrôlable et donc dangereuse pour tout le monde.
Je sens que la démocratie (la protection des hommes contre les abus de pouvoir) n’a pas plus à gagner au gigantisme qu’aux techniques hypercomplexes.
La crainte des abus de pouvoir est une des fortes racines des thèses libérales. Ça devrait nous rapprocher et nous aider à discuter, non ? Vous craignez aussi les abus de pouvoirs, non ? Être libéral, ce n’est pas être néolibéral, n’est-ce pas ?
Si le bilan coûts avantages (pour l’humanité) de la fluidité des capitaux est déplorable, si elle menace nos libertés, on peut peut-être renoncer à une partie de la performance, non ?
Si on essayait de faire ce bilan ? (en ne se contentant pas de chiffres ’moyens’ qui masquent commodément les aliénations, inégalités et autres injustices hurlantes.)
Et si on accueillait tous ceux qui ont créé les richesses aux séances de tractations pour les répartir ? Ce n’est pas choquant, ça, si ? (Sauf pour ceux qui ont pris l’habitude de régner seuls, évidemment.)
Je ne veux pas remplacer une dictature par une autre (celle des actionnaires par celle du prolétariat), mais remplacer une dictature par une démocratie, un endroit où on discute et où on se respecte, avant de décider ensemble de ce qui est le mieux pour tout le monde.
Passer volontairement d’une « jungle du chacun pour soi instinctif et violent » à une « civilisation solidaire réfléchie et pacifiée ».
C’est « marxiste », ça ?
Ces étiquettes rabâchées semblent vous empêchent de réfléchir librement, non ?
Amicalement.
Étienne.