Ça c’est du billet-fleuve !
Bon, tenir l’Attali d’antan pour responsable de nos malheurs d’aujourd’hui, je ne suis pas certain que ça aide à voir tous les dangers — et dieu sait s’ils sont nombreux, bien que pas nécessairement planifiés depuis longtemps.
Hypothèses de travail :
Qu’importe finalement l’hypothèse que vous choisissez, puisque, connaissant au minimum ces trois-là (il y en a d’autres), vous détenez la capacité de « voir venir », donc d’agir d’une façon ou d’une autre, publiquement ou confidentiellement, pour le plus grand nombre ou pour vous et vos proches seulement.
- Il se trouve que d’énormes dérives socio-politiques ont été validées au cours, et/ou grâce à cette épidémie.
- Il se trouve que ces dérives, si elles demeurent « validées » pour « ce-type-de-crise », alors un jour ou l’autre, un autre individu que Macron, ou un autre groupe politique que LREM, finira par se les approprier à nouveau, pour une raison ou une autre...
- Il se trouve enfin, que les pires moments de l’Histoire Humaine, ont débuté par ce type de dérives...
« En l’occurrence, inutile de recourir aux grands moyens pour transformer Monsieur tout-le-monde en monstre : il suffit de redéfinir progressivement l’identité du groupe à préserver, et celle du groupe à exclure, dans un édifice en apparence rationnel, logique, accepté collectivement comme une nouvelle réalité. Ensuite, comme le rappelle l’intitulé du dernier chapitre, « tout est possible »… » (Jean-François Marmion, scienceshumaines.com).
Tout est d’autant plus possible, que Monsieur-tout-le monde n’ira pas analyser les chiffres de l’INSEE. Il ne fera donc pas le lien entre décès, âge et comorbidités, donc ne constatera pas qu’il y a finalement moins de décès en 2020 que durant les autres années... Donc Monsieur-tout-le-monde analysera la situation comme réelle.
Or « quand les hommes interprètent les situations comme réelles, celles-ci sont réelles dans leurs conséquences » (Harald WELZER).
(Nous sommes déjà dans le début de ces conséquences, quelles qu’elles soient)