Question de dosage. Même si les femmes ont moins de
testostérone que les hommes, cette hormone intervient chez elles dans de
nombreux domaines :
- Le développement musculaire et osseux, d’ailleurs
les sportives de haut niveau l’ont bien compris...
- La mémoire. Un laboratoire australien a mis au
point un gel à base de testostérone à étaler sur le bras pour stimuler les
performances cognitives.
- Le muscle cardiaque, y compris qu’un apport excessif
de testostérone médicamenteuse augmente le risque d’infarctus et d’AVC...
- La libido des femmes, à l’image de celle des
hommes : le désir.
A la ménopause survient, les ovaires cessent de fonctionner
et le taux de testostérone diminue brutalement. Les conséquences sont connues :
- les muscles (en particulier ceux des bras)
deviennent moins toniques et la masse grasse se répartit différemment (elles
grossissent plus facilement du ventre et des hanches).
- le squelette se fragilise. Les fractures sont
plus fréquentes (surtout au niveau de la hanche) et le risque d’ostéoporose
augmente.
- Le muscle cardiaque perd en tonicité
- Fatigue plus importante et risque d’anémie plus
élevé, puisque cette hormone intervient également dans la fabrication et le remplacement
continu des cellules sanguines.
- Enfin, la libido diminue... ou disparait
C’est que la testostérone n’est pas produite que par les
testicules, contrairement à ce que son étymologie pourrait laisser croire !
Prochain sujet : l’envie de l’autre est-elle de l’« agressivité » ?