@Xenozoid Tiens, un souvenir me revient. Un jour en camping de jeunes, il avait fallu se déplacer. Qu’à cela ne tienne ! On s’est tassés dans la deuche pour faire pas mal de kilomètres, on était onze : A l’arrêt ça va, en route c’est autre chose. Le conducteur avait intérêt à négocier les virages ! On avait même démonté le siège arrière ! Des trucs de ouf, inimaginables avec les ordis de bord, l’ABS, les détecteurs d’assiette, les essuie-glaces à détecteurs de pluie (les premières deuches n’avaient même pas le flexible pour les faire marcher, ces essuie-glaces, c’était à la main, même en roulant donc il fallait un passager pour les manœuvrer. Mais bon c’était la brouette « du riche ».
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C’était l’époque où pour changer de direction, on klaxonnait : quelle cacophonie ! et on sortait le bras par la portière. Il faut dire que sur les routes circulaient encore des chars à bancs tirés par un cheval.Il arrivait même de croiser (ou de devoir dépasser) des bœufs rentrant de labourer. Il faut dire qu’à l’époque, la vitesse normale était 60 à l’heure. Même sur les nationales ! Il paraît difficile de se souvenir de tant de changements. Tout petit, je ne me souviens guère que de Rosalies ou de Celtaquatre, voire de Tractions, rien que des voitures noires. Un vieux parent, bien après, continuait à utiliser sa Hotchkiss : c’était un peu collector !