Nos gouvernants sont atteints de la même folie que celle qui touche l’immense majorité de notre espèce, moi y compris, seulement je le sais, ce n’est pas énorme mais crée une perspective différente.
Cette folie pour se maintenir a besoin à la fois d’exploiteurs et d’exploités, si l’une des deux composantes disparaît, l’autre fait de même ; nous ne pouvons rien attendre des exploiteurs, leurs bénéfices sont trop grands, mais si nous nous sentons exploités (ou exploiteurs), nous pouvons refuser dorénavant de jouer le jeu imposé, à la façon d’un trublion qui s’agite dans un groupe mais que personne n’écoute, en l’ignorant, en le priant gentiment mais fermement de se calmer, d’aller se faire voir ailleurs.
Il ne s’agit pas de refaire le monde, chaque tentative a avorté car toujours dans le même mouvement que celui qui a cours depuis la nuit des temps, la force de par sa nature, de par sa propre dynamique recrée sans cesse le même schéma : un groupe d’individus, sincères pourquoi pas, met en place un système qui deviendra la chose la plus importante au monde, il n’y a aucune souplesse, aucune latitude dans un tel mouvement qui fait référence à un ensemble d’idées, cela s’appelle une idéologie, qu’elle soit religieuse, politique, sociale ne change rien à l’affaire.
Ce que je tente de décrire existe dans l’Histoire en une infinité d’exemples tels la révolution française, le stalinisme, le fascisme, le maoïsme, le capitalisme...
Ne plus participer au jeu calamiteux ne peut réussir que si suffisamment de gens souscrivent au mouvement, je ne sais pas quel est le seuil critique au delà duquel l’impulsion est suffisante pour s’arracher à l’attraction du désordre ambiant, mais comme pour le mensonge, l’effet sans aucun doute est ‘’exponentiel’’.