pharmacien retraité j’ai la sagesse de trier parmi les sources, du temps pour lire des publications sérieuses et la capacité de les comprendre .
je vous propose donc ce rapport https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/a ttachment_data/file/1001354/Variants_of_Concern_VOC_Technical_Briefing _17.pdf
la « Public
Health England », relevant du ministère britannique de la
Santé, se base sur les chiffres officiels relatifs à la situation
épidémiologique au Royaume-Uni, publiés entre le 1er février et
le 21 juin 2021.
Ce suivi est effectué dans le cadre de la surveillance de la
propagation du variant Delta, en passe de devenir dominant dans le
pays.
Le document démontre d’abord que ce variant indien représente
environ 95% des cas séquencés durant cette période.
Il démontre également ce qui suit :
– 219.570 cas confirmés du variant anglais (Alpha)
ont été détectés durant ladite période, contre 5.515 cas
probables, soit un total de 225.085 cas du variant Alpha, dont 4.262
morts, soit un taux de létalité de 1,9%,
tout âge confondu.
– 892 cas confirmés du variant sud-africain (Bêta)
ont été enregistrés, contre 54 cas probables, soit un total de 946
cas, dont 13 sont morts. Le taux de létalité
pour ce variant est estimé à 1,4%.
– Concernant le variant Delta, déjà détecté
dans 95 autres pays, 20.283 cas confirmés ont été
enregistrés contre 41.773 cas probables, soit un total de 92.056
cas, dont 117 sont décédés. Le
taux de létalité est donc de 0,1%.
– 180 cas confirmés du variant brésilien (Gamma)
enregistrés, contre 45 cas probables, soit un total de 225 cas, dont
12 sont morts. Le taux de létalité est estimé entre 0 et
1,6%.
Bien qu’il soit plus contagieux que tous les autres variants, le
variant indien reste moins létal que les variants anglais et
sud-africain.
conclusion : en ce qui concerne le variant delta le taux de létalité est de 0,1%
le taux de létalité d’un
pathogène se définit par « le nombre de
décès lié au nombre de malades » (définition
simplifiée de celle tirée du dictionnaire de l’Académie de
médecine). A ne pas confondre avec le taux de
mortalité qui, lui, est « le rapport entre le nombre annuel de
décès et la population totale moyenne sur une période et dans un
territoire donné » toujours selon cette même source.
le taux de mortalité est naturellement inférieur au taux de létalité.
alors est il nécessaire et raisonnable d’obliger à une vaccination dont l’efficacité est de plus en plus remise en cause contre une maladie qui laisse quand même 99% de survivants ?
on ne peut pas comparer avec la polio, la fièvre jaune, le tétanos etc dont les mortalités sont sans comparaison !!!